Elle a deux sœurs cadettes et grandit à Bâle et Münchenstein, dans le canton de Bâle-Campagne. Ses parents sont les gérants d'un magasin de radio et de télévision[2].
Elle fonde en 1986 le bureau femmedia ChangeAssist, spécialisé dans les conseils en développement personnel, l'égalité des chances et les processus de changement[3].
Ses premiers combats politiques datent de l'opposition à la centrale nucléaire de Kaiseraugst[4] dans les années 1970[3]. Elle rejoint ensuite les mouvements féministes[4].
En 1995, elle rejoint le Parti socialiste[3] puis siège à nouveau, de 1997 à 2004, au Grand Conseil[1]. Lors des élections fédérales de 1999, elle est élue à nouveau au Conseil national. Elle siège ensuite au Conseil des États de 2003 à 2019, où elle préside la CSEC de fin 2005 à fin 2007, la Commission des finances (CdF) de fin 2015 à fin 2017 et la Délégation des finances en 2016[1].
L'une de ses motions, déposée en 2006[6], est à l'origine de la suppression de la munition conservée à domicile par les soldats de l'armée suisse, hors troupes de premières intervention[7],[8].
Polémique
En été 2004, elle se voit reprocher des dons reçus pour sa campagne électorale de 2003[9],[10]. La polémique la contraint à quitter plusieurs conseils d'administration[11] mais ne diminue pas sa popularité électorale[12].
Publication
(de) My Baasel. Neun Streifzüge durch Basel für Frauen, Zurich, Xantippe(de), , 200 p.
Notes et références
(de) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en allemand intitulé « Anita Fetz » (voir la liste des auteurs).
↑Conseil des États, motion no 06.3351 d'Anita Fetz « Accroître la sécurité tant publique que domestique. Fin de la conservation de munitions de poche à domicile », [lire en ligne (page consultée le 28 septembre 2024)]
↑Erik Reumann, « Anita Fetz, la socialiste qui a liquidé la munition à domicile », L'Express, , p. 23 (lire en ligne)