Son nom est probablement Angelo Sani di Cure, il serait donc originaire de Cure ou de Curi, soit l'ancienne Cures Sabini, ce qui explique son cognomen : Sabinus[2]. Il a écrit sous plusieurs pseudonymes, dont Aulus Sabinus quand il imite le poète Sabinus (un ami d'Ovide) et Angelus Gnaeus Quirinus Sabinus[3] (une allusion à Quirinus en tant que dieu de la guerre des Sabins à l'époque de la Rome antique).
Œuvres
Il donna des éditions de Lactance, de Térence et d’Ammien Marcellin ; il publia en 1474, à Rome, un in-folio intitulé Paradoxa in Juvenalem. Son Art poétique (Ars metrica) eut deux éditions, l’une sans lieu ni date, l’autre à Rome en 1483. Edmond Martène a insérée dans son Amplissima collectio veterum scriptorum (t. 4, p. 1379) son Carmen epicum de excidio civitalis Leodiensis, une épopée sur la chute de la ville de Liège.
Références
↑Vincenzo Lancetti, Memorie intorno ai poeti laureati, p. 179.
↑(it) Andrea Corsini, Sabina sagra e profana, antica e moderna, Rome, (lire en ligne), p. 143
↑(en) Egmont Lee, Sixtus IV and Men of Letters, Rome, , p. 187