Il a commencé sa carrière au sein de l'équipe des Biltmores de Guelph de la Association de hockey de l'Ontario en 1951. Dès son premier temps de jeu, il reçoit une charge qui lui endommage son genou gauche et l'oblige à se faire opérer l'année d'après.
Il gagne en 1952 avec son équipe la Coupe Memorial puis décide de prendre la direction des Rangers de New York. Il effectue une vingtaine de matchs avant de partir jouer au sein de la ligue du hockey canadien (WCHL) avec les Canucks de Vancouver. Il y dispute la fin de la saison avant de partir jouer dans la Ligue américaine de hockey puis de revenir dans l'effectif des Rangers (fin 1954).
Sa dernière équipe de hockey pour la LNH a été les Penguins en 1971 mais il continue néanmoins le hockey après cette date notamment au sein d'une équipe de Suisse, le HC Ambrì-Piotta, où il occupe le double poste d'entraîneur-joueur.
Bathgate a été à la base de deux innovations importantes dans les règles du hockey sur glace. En effet, au cours d'un match contre les Canadiens de Montréal, il a envoyé le palet directement dans le visage du gardien adverse (Jacques Plante) qui a alors décidé de revenir sur la glace avec un masque sur le visage. La seconde innovation fut encore plus révolutionnaire. À la fin des années 1950, Bathgate expérimentait en courbant la lame de son bâton et réalisa que cela augmentait la puissance et la précision de son tir. L'entraîneur des Rangers de l'époque, le très conservateur Alf Pike, ne voulait rien savoir d'un bâton courbé et fracassait chaque expérience d'Andy. Par contre, lors d'une tournée européenne des Rangers et des Black Hawks de Chicago, il montra une lame courbée à Stan Mikita et Bobby Hull. De retour à Chicago, ceux-ci n'eurent aucun mal à utiliser la nouveauté avec grand succès et le restant des joueurs de la ligue suivirent rapidement leur exemple[1].