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André Alfred Demaison nait à Bordeaux de François Demaison, alors chapelier, et Anne Rey. Il se marie à Paris (8e) le 25 octobre 1926 avec Jeanne Henriette Duvernet[1].
Après ses études, Demaison fait ses débuts en 1903, à l'âge de 20 ans, chez Maurel et Prom, importante maison de commerce bordelaise implantée en Afrique-Occidentale française. C’est en Casamance, où il a été affecté, qu’il acquiert la maîtrise de plusieurs langues africaines dont le diola, le mandingue et le wolof[réf. souhaitée]. Puis il se met à son compte, affrète une goélette et devient collectionneur d’animaux sauvages pour le compte du zoo d'Anvers en Belgique. Cette activité qui le familiarise avec toute la côte de l’Afrique occidentale jusqu’au Nigeria, lui inspira son futur ouvrage La Nouvelle Arche de Noé.
Bien qu'ayant été réformé en 1903, il rentre en France et s’engage volontairement en 1914 dans l'infanterie coloniale. Sa connaissance des langues africaines le fait rapidement être affecté comme interprète au corps des tirailleurs sénégalais et, durant l’été 1916, pendant la bataille de Verdun, on le retrouve au fort de Tavannes avec son unité.
Après la guerre et sous l’impulsion de René Doumic, il se révèle un écrivain prolifique sur les thèmes des civilisations africaines et des interactions souvent surprenantes entre l'homme et les animaux sauvages. C'est dans ce dernier domaine notamment avec la publication du Livre des bêtes qu’on appelle sauvages en 1929 qu'il atteint la grande notoriété. Il est également l’auteur du guide de l'exposition coloniale de 1931. De surcroît, il fait de grands reportages, notamment aux États-Unis pour le quotidien Paris-Soir dirigé par Pierre Lazareff, pendant les années 1930.
Condamné par la justice en 1945 pour sa participation au régime de Vichy, il est finalement amnistié et réhabilité dans l’ordre de la Légion d’honneur où il avait obtenu le rang d’officier avant 1940.[réf. nécessaire]
Il continue à publier après la guerre, notamment aux Presses de la Cité.
1961 : Bêtes sur la terre et dans le ciel, 40 gravures au burin originales par Robert Cami, 186 exemplaires numérotés, Les Amis bibliophiles
Traductions
Son œuvre a été traduite en anglais aux États-Unis, notamment son roman La Nouvelle Arche de Noé (New Noah's Ark), publié par Macmillan. Un autre volume reconnu, Beasts Called Wild, la traduction illustrée de Le Livre des bêtes qu'on appelle sauvages, avait déjà été publié par Farrar and Rinehart à New York en 1930.
Notes et références
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↑Cf. Archives départementales de la Gironde, cote 4 E 15533 (consultable en ligne).