Beaudin réalise à Paris sa première exposition particulière en 1923 à la galerie Percier, préfacée par Max Jacob puis, sa peinture défendue par Daniel-Henry Kahnweiler, expose régulièrement en France et à l'étranger, participant aux principales expositions collectives des peintres de l'École de Paris d'après-guerre.
Il est enterré au cimetière de Sainte-Gemme (36) une de ses sculptures est scellée sur sa tombe. Il repose à côté de sa dernière compagne Germaine Hugnet.
Son œuvre
« Sa couleur possède une sorte de qualité transparente qui est celle de la réflexion : elle n'est pas timide, mais retenue. La forme est dite avec la couleur mais n'est jamais 'coloration' agressive, pour la gloire et l'illustration de celle-ci. Elle semble habitée de l'intérieur et vivant les moments d'une naissance, les pigments suspendus dans une matière légère. Il n'empâte pas - bien au contraire -; la couleur s'échafaude autour du grain, de la blancheur de la toile, du support (...). Ce sont des couleurs plutôt murmurantes comme une source sort de la terre. Elles ne sont, naturellement aussi, dans chaque œuvre que peu nombreuses. »
— Reynold Arnould, préface d'André Beaudin, œuvres 1921-1970, Grand Palais, Centre national d'art contemporain, Paris, 1970 (p. 17-18).
André Beaudin, sculptures 1930-1963, préface de Jean Lescure, Galerie Louise Leiris, Paris, 1963.
André Beaudin, bronze et dessins, préface de Jean Lescure, Museum am Ostwall, Dortmund, 1964.
André Beaudin, rétrospective, préface de Jean Lescure, "Rencontres de Nantes", 1964.
André Beaudin, préface de S. E. Johnson, International Galleries, Chicago, 1967.
André Beaudin, œuvres 1921-1970, préface de Reynold Arnould, texte d'André Frénaud, bibliographie et biographie, Grand Palais, Centre national d'art contemporain, Paris, 1970 (120 p.).