L'agorisme de Samuel Edward Konkin III est un courant de l'anarchisme de marché qui a été associé au libertarianisme de gauche[4]. L'anarcho-capitalisme a également été désigné comme faisant partie de l'anarchisme de marché libre [5],[6],[7],[8] mais en raison de définitions contradictoires des termes «marchés» et «capitalisme» dont les supporteurs de cette idéologie font une distinction au point que les anarchistes de marché se considèrent comme étant des anticapitalistes de marché libre[9].
Théorie
Kevin Carson dans son livre «Studies in Mutualist Political Economy» a contribué à la croissance de la popularité de l'anarchisme de marché de type mutuellisme en articulant une version de la théorie de la valeur travail des Marxistes tout en l'intégrant à l'école autrichienne d'économie, créant ainsi une synthèse des deux. D’autres libertariens de gauche orientés vers le marché ont refusé d’adopter des vues mutualistes sur la propriété tout en partageant l’opposition mutualiste aux hiérarchies d’entreprise et à la concentration des richesses entre les mains des plus puissants[10].
Gary Chartier a rejoint Kevin Carson, Charles W. Johnson et d'autres personnes disant qu'en raison de son héritage, de ces objectifs et de ces bienfaits émancipateurs qu'amènent le radicalisme de l'anarchisme de marché, ce dernier devrait être considéré par ses partisans et par d'autres acteurs en-dehors du mouvement, comme faisant partie de la tradition socialiste et que les anarchistes de marché peuvent et doivent se qualifier de socialistes selon eux[11].
↑Chartier, Gary; Johnson, Charles W. (2011). Markets Not Capitalism: Individualist Anarchism Against Bosses, Inequality, Corporate Power, and Structural Poverty. Brooklyn: Minor Compositions/Autonomedia.
↑«Anarchism». In Gaus, Gerald F.; D'Agostino, Fred, éd. (2012). The Routledge Companion to Social and Political Philosophy. p. 227. (traduction) «Plus tard, [le libertarianisme de gauche] est devenu un terme désignant l’aile gauche ou "konkinite" du mouvement libertarien de marché libre, et il recouvre désormais un éventail de positions pro-marché mais anti-capitalistes, principalement anarchistes individualistes, incluant l’agorisme et le mutualisme, souvent avec une implication de sympathies (comme pour le féminisme radical ou le mouvement ouvrier) qui ne sont généralement pas partagées par les anarcho-capitalistes.»
↑Hoffman, John; Graham, Paul (2006). Introduction to Political Theory. p. 243.
↑Chartier, Garry. Johnson, Charles H. Markets Not Capitalism: Individualist Anarchism Against Bosses, Inequality, Corporate Power, and Structural Poverty. Brooklyn: Minor Compositions/Autonomedia. pp 60-61.