Sa tante Émilie Contat, sœur cadette de sa mère, est aussi comédienne au Français.
En 1811, elle épouse à Paris Jean Frederik Abbema, né à Amsterdam, de 15 ans son aîné[2]. Le mariage est célébré selon le rite protestant[3]. Sa mère est alors désormais mariée au chevalier Paul-Marie-Claude de Forges de Parny, un neveu du poète élégiaque Évariste de Parny.
Le couple Abbema a trois enfants : Louis Amalric Frédéric, né en 1813[4] et Marie Bathilde en 1816[5], tous deux né à Saint-Quentin où leurs parents résident alors ; Émile Léon, né en 1826 à Paris, futur père de la peintre Louise Abbéma.
Parcours
Elle débute en , sous le nom d'Amalric Contat, comme figurante dans la troupe du Français — dont font partie sa mère et de sa tante — dans une représentation du Vieux Célibataire donnée « au bénéfice d'une infortunée » sur la scène du théâtre du Marais[6]. En septembre, elle joue une bergère dans Le Mariage de Figaro de Beaumarchais[7], puis continue à jouer des petits rôles jusqu'en [8].
En , la presse annonce ses véritables débuts à la Comédie-Française le , dans Tartuffe, où elle joue le rôle de Dorine[9],[10]. Le Courrier des spectacles note que « sa prononciation n'est pas encore bien assurée, mais toutes les intentions sont justes et excellentes »[11], mais d'autres critiques sont beaucoup sévères.
↑« Débuts de Mlle Almaric-Contat, dans Le Tartuffe et Le Cercle », Le Courrier des spectacles, Journal des théâtres, , p. 6 (lire en ligne)
↑ a et b« Amalric Contat », sur Comédie-Française (consulté le )
↑Hector Fleischmann (préf. Jules Claretie), Une maîtresse de Napoléon : d'après des documents nouveaux et des lettres inédites, Paris, Michel, (lire en ligne), p. 92