Elle expose au salon à partir de 1874. Elle est reconnue comme une artiste majeure dès le salon de 1880. Elle obtient une troisième médaille en 1885 et une médaille de bronze à l'Exposition universelle de 1889. Elle expose aux artistes français jusqu'en 1924.
Elle devient rapidement une portraitiste renommée et est recommandée très tôt pour son talent par Léon Bonnat.
Elle reçoit le prix d'honneur de l'exposition Blanc et Noir en 1891 pour son tableau intitulé Le travail de M. Frey, Maître d'armes.
Elle épouse Rodolphe Julian le et s'occupe de l'atelier des femmes tout en continuant sa carrière de portraitiste. Dans son journal, Marie Bashkirtseff (également élève de Julian) parle avec un brin d'agacement de l'Espagnole... Elle sera amie avec une autre élève célèbre, Louise Catherine Breslau[2].
Carte postale reproduisant le tableau Nos éclaireuses, exposé au Salon de Paris en 1914
Au Salon de Paris en 1914, elle expose un tableau intitulé Nos éclaireuses. Celui-ci présente sept pionnières dont la poétesse Lucie Delarue-Mardrus[3], l'aviatrice Hélène Dutrieu[4], l'avocate Suzanne Grumberg[5] et la peintre Mme Henri Rochefort[6], née Marguerite Vervoort. Une cochère et une cycliste y sont aussi représentées[7].
Très généreuse, Amélie Beaury-Saurel subvient la majeure partie de sa vie aux besoins de sa sœur et de sa mère. Après la mort de Julian, elle acquiert et aménage à Lapalud le « Château Julian » en mémoire de son mari, né dans ce village de Provence.
1899 - Salon de Paris de 1899 / Portrait de M. Alexis Ballot-Beaupré (1836-1917), président de la chambre civile de la Cour de Cassation[8] ; Portrait de Mme Daniel Lesueur (1854-1921), femme de lettres.
1903 - Salon de Paris de 1903 / Portrait de femme dans le train