Docteur en droit, avocat, il s'inscrit à l'âge de 21 ans au barreau de Saint-Julien-en-Genevois. Il choisit en 1885 de rejoindre la magistrature ; il est nommé successivement à Largentière, puis au Blanc et enfin à Tours.
Attiré par la politique, il se présente en 1897 à une élection législative partielle au Blanc. Campant sur des positions républicaines très intransigeantes, il est non seulement battu mais de plus très mal vu par sa hiérarchie.
Il rejoint le Parti républicain, radical et radical-socialiste à sa création. Sous cette étiquette, il devient finalement député d'Indre-et-Loire lors des élections législatives de 1902. Il est régulièrement réélu jusqu'en 1919 ; cette dernière année, il choisir de ne pas se représenter et de céder son siège à son neveu Camille.
Il retrouve le Parlement l'année suivante en se faisant élire sénateur. Il sera constamment réélu jusqu'à la chute de la Troisième République.
« Alphonse Chautemps », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960 [détail de l’édition]
André Gaucher, Une grande famille parlementaire : les Chautemps, Paris, Société nouvelle d'éditions parisiennes, (lire en ligne). La diffusion de ce livre en Savoie est citée par Félix Chautemps, dans une protestation remise officiellement à l'Assemblée nationale, comme un des éléments constitutifs de la campagne de diffamation dont il a été victime, et qui a conduit à son échec électoral en 1914[2].
↑Encyclopédie de la franc-maçonnerie (Sous la direction d'Eric Saunier)
↑« Rapport d'élection ... : département de la Savoie, circonscription d'Albertville », Journal officiel de la République française - débats parlementaires, , p. 2737-2739 (lire en ligne)