Son apport à la gestion financière de l'État espagnol est considéré comme le plus important de son siècle. Sa réforme de modernisation et de simplification du système budgetaire, dénommée « Réforme Mon-Santillán » (en référence également à Ramón de Santillán) plaça l'Espagne au même rang que ses voisins à ce niveau, et exerça une influence durable. Il également connu pour avoir défendu la modernisation de l'économie en misant sur le chemin de fer et l'industrie manufacturière.
Il sera ensuite ambassadeur d'Espagne à Rome et à Paris et rejettera les propositions de retour à la politique active jusqu'à ce que le il soit nommé président du conseil des ministres. Il succède ainsi à Lorenzo Arrazola pendant les 9 mois de crise de l'Union libérale. Au cours de cette période on lui doit d'avoir inclus dans son gouvernement le jeune Antonio Cánovas del Castillo, qui peut être considéré comme la figure la plus influente de la vie politique espagnole après la Restauration bourbonienne.
Après la Révolution de 1868 il se tient définitivement à l'écart de la vie politique, bien qu'il soit nommé sénateur à vie en 1876.