D'opinion bonapartiste, il profite de l'option de son oncle, Adrien Joseph Prax-Paris, pour la 1re circonscription de Montauban, et se présente comme conservateur dans la 2e circonscription de cette ville, le . Il y obtient 5 981 suffrages contre 6 487 à Léon Pagès, qui est élu[1].
Député bonapartiste
Mais Albert Lachaud de Loqueyssie est élu député l'année suivante, au scrutin du , comme candidat officiel du gouvernement du Seize-Mai. Il prend place dans le groupe de l'Appel au peuple. Comme secrétaire d'âge, il fait partie du bureau provisoire de l'Assemblée à l'ouverture de la session[1].
Votant avec la droite, il se prononce contre l'invalidation des membres de la minorité et contre le gouvernement Dufaure. Il s'oppose également à l’application de l'article 7 et aux lois Ferry sur l'enseignement public, ainsi qu'à l'amnistie et à la politique du gouvernement[1].
Aux élections du , il se représente dans la 2e circonscription de Montauban, avec le programme impérialiste. Il est battu avec 5 680 voix contre 5 853 au républicain Pagès[1].
Albert de Loqueyssie se retire alors de la vie publique ; il est directeur politique du journal Le Pays[2],[4]. Il meurt le , au manoir de Pouzelande, sur la commune de Notre-Dame-de-Sanilhac, en Dordogne[5].
« Albert Lachaud de Loqueyssie », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960 [détail de l’édition] [texte sur Sycomore].