Les premiers engagements d'Albert Demazière sont pour la paix, au sein du mouvement Amsterdam-Pleyel dont il existe un comité, en 1934, à la faculté d'Aix-en-Provence où il étudie.
Dès la fin de ses études, lorsqu'il obtient un poste d'instituteur, il milite aussi au niveau syndical, au sein du Syndicat national des instituteurs, alors affilié à la CGT.
Mobilisé au début de la guerre, il est rendu à la vie civile en août 1940 et obtient un poste de fonctionnaire au sein de la direction régionale du ravitaillement à Marseille. Il mène parallèlement une activité clandestine de reconstruction du mouvement trotskiste. C'est pour ces activités qu'il est arrêté en . Jugé, il est défendu par Gaston Defferre, qui lui évite sans doute une condamnation à mort. Il est cependant condamné aux travaux forcés à perpétuité et est incarcéré dans diverses prisons.
En , il fait partie des 79 prisonniers libérés par une opération des FTP à la maison d'arrêt du Puy-en-Velay[2]. Après un épisode assez obscur (conduit dans un maquis, Demazière se serait perdu lors d'une opération de cueillette de champignons et serait tombé par hasard sur des personnes qu'il aurait rencontrées avant la guerre), il se retrouve à Paris à la fin du mois.
Il y poursuit son travail de maintien d'une organisation trotskiste, qui renaît officiellement en février 1944 sous le nom de Parti communiste internationaliste (PCI). Il en devient le secrétaire général l'année suivante.
Deux fois candidat pour les élections des assemblées constituantes, en 1945 et 1946, il n'est pas élu.
Demazière quitte le PCI en 1948 pour rejoindre le Rassemblement démocratique révolutionnaire (RDR). Il est alors rédacteur en chef du journal du RDR, La Gauche. Après la fin du RDR, en , il cesse toute activité politique.
Éditeur
Il devient alors éditeur[1] de textes classiques et d'ouvrages divers, étant, selon les publications, éditeur scientifique, directeur de collection, postfacier, etc.
Un Fonds Albert Demazière est conservé à La Contemporaine. Son inventaire est consultable en ligne. Les collections de La Contemporaine sont ouvertes, sans frais, à tous les publics.
Notes et références
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↑Marcel Degliame-Fouché et Henri Noguères, Histoire de la Résistance en France de 1940 à 1945, vol. Formez vos bataillons : octobre 1943-mai 1944, Robert Laffont, , 750 p. (ISBN978-2-221-21203-5 et 2221212037, lire en ligne), p. 31