Issu d'une vieille famille bretonne, la famille de Penfentenyo, Alain de Penfentenyo est le dixième d'une famille de quatorze enfants. Il est le fils du vice-amiral d'escadre Hervé de Penfentenyo qui défendit Lorient les armes à la main en .
Le , Alain de Penfentenyo est nommé chevalier de la Légion d'honneur à titre posthume, avec cette citation : « officier volontaire pour des missions périlleuses. Mortellement blessé le par des armes automatiques soutenues de mortiers aux environs du village de Thien-Quan, alors qu'il remontait le Dong Nai. Après une énergique riposte de ses moyens de feu, et quoique perdant beaucoup de sang et souffrant visiblement, a continué à assurer la manœuvre de ses LCVP qu'il a ramenés au poste de Tan-Huyen. A fait preuve d'un cran remarquable. Figure noble et magnifique incarnant les qualités de l'officier français »[6]
Entre 1939 et 1946, il rédige, comme beaucoup d'officiers à l'époque, une sorte de journal[7] révélant ses pensées, ses recherches[8].