Second époux de Francine Le Foyer, héritière et P-DG de JIF-Waterman dont il est divorcé, il épouse le Clémentine Gustin, directrice de la communication
[Note 1]. De ce mariage, naissent deux enfants[1].
En 1970, Alain Gomez est nommé directeur financier adjoint de Saint-Gobain SA puis directeur financier en 1971-1972, directeur général en 1972. Il est ensuite président-directeur général de Saint-Gobain Desjonquères en 1973, de Saint-Gobain Emballage en 1974, directeur du département emballage de la compagnie Saint-Gobain Pont-à-Mousson en 1977 puis directeur de la branche conditionnement (1979-1982) et fibres de renforcement (1980-1982) de Saint-Gobain Pont-à-Mousson[1].
Groupe Thomson
1982 - 1996
En 1982, il est nommé président-directeur général de Thomson-Brandt lors des nationalisations par le gouvernement socialiste de Pierre Mauroy, fonction qu'il occupe jusqu'en 1996, lorsqu'il est « licencié de son poste par Alain Juppé »[4],[Note 2].
Alain Gomez est ensuite administrateur de Fimalac, directeur général du département immobilier, membre du comité exécutif de Fimalac[1]. Au sein de Fimalac, il dirige la filiale Facom de 1999 à 2002[9].
↑En 2003, Clémentine Gustin soutient la thèse Charles de La Fosse (1636-1716) sous la direction d'Alain Mérot, professeur d'histoire de l'art moderne à l'université Paris-Sorbonne[2].
↑Pour expliquer cette éviction, Alain Gomez déclare au journaliste Airy Routier« J'ai beurré les deux tartines, mais j'ai oublié le jambon », voulant dire par là que pendant la campagne présidentielle de 1995, il avait financé au travers de Thomson les balladuriens et les socialistes, mais avait délaissé les chiraquiens, ce qui lui coûte son siège après le changement de président[5],[6].