Alain Deneault a poursuivi des études postdoctorales au Centre canadien d’études allemandes et européennes (CCEAE) de l’Université de Montréal (2004-2006) [7]ainsi qu’à la Chaire de recherche du Canada en Mondialisation, citoyenneté et démocratie (MCD)[8] au département de sociologie de l’Université du Québec à Montréal (2006-2007).
Thèmes de recherche
Philosophie de l'économie
Sa thèse, intitulée « La Définition de l’économie au vu des quatre concepts fondamentaux de la Philosophie de l’argent de Georg Simmel », cherche à repérer les concepts opérationnels de l’œuvre économique de Simmel, soit l’assomption (die Erhebung), le prélèvement ou le dégagement (die Enthebung), les plans (die Zweckreihen) et le comble (das Erfülltsein)[9]. L’argent apparaît comme un objet de pensée permettant le recoupement entre les plans transcendant et immanent de l’effort d’évaluation[10].
Au terme de son engagement doctoral, tout en signant des articles reprenant des éléments de sa thèse, Alain Deneault se lance dans une activité intellectuelle publique[11],[12]. Dès 2004 paraît Paul Martin et Compagnies : Soixante thèses sur la légalité des paradis fiscaux (VLB Éditeur)[13], un livre annonciateur des thèmes qu’il développera pendant plus de quinze ans par la suite : le coût social des paradis fiscaux pour les populations[14], l’univers juridique parallèle dont jouit l’oligarchie mondiale[15], l’exploitation de l’Afrique et d’autres régions du Sud et de l’Est par les multinationales des mines et du pétrole[16], la médiocrité culturelle de l’establishment médiatique[17], l’idéologie du management[18] et le fondement colonial du Canada[19].
Après la publication de ce livre, il fait paraître chez Écosociété une série d’études sur les pratiques très controversées d’instances privées et publiques participant à la mondialisation industrielle, consumériste et capitaliste. Noir Canada : Pillage, corruption et criminalité en Afrique paru en 2008[20] porte sur le rôle pernicieux d’entreprises canadiennes soutenues par l’État canadien en Afrique, en particulier des sociétés minières, menant à des actes de corruption, de pollution massive, d’atteintes à la santé publique, tout en évoquant le soutien qu’elles apportent à des dictatures ou à des seigneurs de guerre engagés dans de terribles conflits. Étudiant les activités douteuses de certaines sociétés minières en Afrique, en Amérique latine et en Europe de l'Est, Alain Deneault montre que ces pratiques sont permises par un système législatif et financier qui a fait du Canada un refuge pour les compagnies minières du monde entier[21]. L’essai Paradis fiscaux : la filière canadienne, publié en 2014, porte pour sa part sur le rôle méconnu de banques, avocats et politiciens de carrière canadiens dans la création des paradis fiscaux caribéens, dans les années 1960 . Son étude traite dans les derniers chapitres de la façon dont le Canada s’est lui-même inspiré de ses créatures à la fin du XXe siècle, offshorisant des pans entiers de sa législation[22]. En 2017 enfin, il fait paraître, chez Écosociété toujours, mais en coédition avec la maison d’édition française Rue de l’Échiquier, le livre De quoi Total est-elle la somme ? Multinationales et perversion du droit, une étude sur le pouvoir souverain qu’ont acquis les entreprises multinationales au XXe siècle à partir du cas de la firme Total. Le livre s’intéresse également aux différents moyens que conçoivent de telles entités pour se jouer du droit à l’échelle internationale[23]; Dans l'État des pouvoirs 2020 (publication annuelle du groupe de réflexion Transnational Institute), il écrit un chapitre sur ces grandes entreprises devenues des « pouvoirs souverains privés » en se basant sur le cas de Total[24]
Ces titres ont souvent, chez Écosociété, leur version courte : Noir Canada se trouve résumé et synthétisé dans Paradis sous terre (avec William Sacher, coédité par Rue de l’Échiquier en 2012)[25], Paradis fiscaux : la filière canadienne trouve son pendant court dans Offshore (2010) et Une Escroquerie légalisée (2016) tandis que les thèses principales de De quoi Total est-elle la somme ? sont reprises dans Le Totalitarisme pervers (Écosociété/Rue de l’Échiquier, 2018)[26]. Un recueil de textes divers est aussi paru en 2011 et dans une réédition en 2018, sous le titre Faire l’économie de la haine[27].
Chez Lux Éditeur, durant la décennie 2010, Alain Deneault fait aussi paraître une série d’essais caustiques sur l’idéologie du management et l’état de la culture : « Gouvernance » : Le management totalitaire en 2013[28], suivi de La Médiocratie en 2015[29], Politiques de l’extrême centre en 2016[30], puis Bande de colons : Une mauvaise conscience de classe en 2020[31]. Ce dernier livre présente le Canada comme une colonie dont les classes sociales se présentent sous trois catégories : les colonisateurs que sont les grandes entreprises à chartes, les transnationales minières, pétrolières et céréalières ; les colons qui forment aujourd’hui les classes moyennes, et enfin les colonisés que forment les peuples autochtones[32].
Dans le cadre de son engagement au Collège international de philosophie de Paris comme directeur de programme, l’auteur a fait paraître aussi chez Lux les premières livraisons d’un « feuilleton théorique » sur la notion d’économie. Ce travail archéologique cherche, d’abord, à repérer les moments où le sème économie s’est trouvé investi dans des disciplines étrangères aux contemporaines « sciences économiques », par exemple en théologie, en rhétorique, en esthétique, dans les sciences de la nature, en biologie, en psychologie et en psychanalyse, en mathématique et en logique, ou encore dans les sciences sociales[33]. Cette mise en relation des différentes acceptions du mot économie, ni synonymique ni homonymique, consiste, d’une part, à reconnaître les différents usages du mot et, d’autre part, à voir la signification transversale qui les lie. Il en dégage une lecture conceptuelle visant à affranchir le terme économie des définitions exclusives qu’en donnent aujourd’hui, souvent de manière idéologique, les sciences économiques. Ensuite, ce travail cherche à comprendre les raisons du devenir hégémonique de la discipline des sciences dites économiques dans le traitement et le devenir du mot[34].
Questions de société
Deneault a aussi consacré plusieurs essais à des questions de société, tels La médiocratie (2015) et Bande de colons (2020). Il déplore notamment l'éparpillement de la gauche en une multitude de causes identitaires qui risquent de nous faire « perdre jusqu’au sens des causes sociales ». Dans Mœurs. De la gauche cannibale à la droite vandale (2022), l'auteur dit avoir « tenté de rendre justice à la complexité de certains problèmes qu’on avait tendance à beaucoup simplifier dans des considérations à la fois stridentes et aveuglément polémiques[35]. »
L'essai Noir Canada : Pillage, corruption et criminalité en Afrique, publié en 2008 par Alain Deneault en collaboration avec Delphine Abadie et William Sacher, fait état d’allégations troublantes à partir de très nombreuses sources publiques (rapports de l'ONU, dépositions faites auprès d'assemblées législatives, rapports d'ONG , livres, documentaires, etc.) portant sur des agissements de compagnies minières canadiennes à l’étranger[36]. Dès sa publication, l'ouvrage fait l'objet de poursuites en diffamation intentées par les deux sociétés minières impliquées, qui réclament 11 000 000 $CA d'indemnités[37].
Au bout de trois ans de procédure, les auteurs et les éditions Écosociété parviennent à un règlement à l'amiable avec la société minière Barrick Gold[38]. L’ouvrage est retiré de la circulation[39].[1] Dans la déclaration publique accompagnant le règlement à l'amiable, Barrick Gold déclare avoir présenté des documents « indiquant qu’elle n’avait pas été impliquée dans les conflits au Congo » bien qu'elle ait acquis une concession d'exploration de 82 000 km2 auprès des régimes de Joseph Mobutu puis de Laurent-Désiré Kabila[40]. Comme ils l'ont fait dans l'introduction du livre, l'auteur et les chercheurs de Noir Canada ont réitéré la nécessité d'en appeler à la création, au Canada, d’une commission indépendante enquêtant sur la présence controversée d’intérêts miniers canadiens à l’étranger.
L'affaire a toutefois secoué le public québécois et est à l'origine de la loi 9[41] (loi modifiant le code de procédure civile pour prévenir l'utilisation abusive des tribunaux et favoriser le respect de la liberté d'expression et la participation des citoyens au débat public)[42]. Elle a aussi inspiré le film documentaire Le Prix des mots[43] (2012), du réalisateur Julien Fréchette[44], qui montre l'impact de cette poursuite sur la vie personnelle des auteurs[45],[46].
Œuvre
Monographies
Essais
Paul Martin et compagnies: soixante thèses sur l’alégalité des paradis fiscaux, Montréal, VLB éditeur, 2004, 109 p.
Faire l'économie de la haine: douze essais pour une pensée critique, Montréal, Éditions Écosociété, 2011, 117 p.
Paradis sous terre: comment le Canada est devenu la plaque tournante de l'industrie minière mondiale, avec William Sacher, préface de Richard Desjardins, Paris/Montréal, Rue de l'échiquier/Éditions Écosociété, 2012, 192 p./188 p.
Politiques de l'extrême centre, Montréal/Paris, Lux Éditeur, 2016, 100 p.
Une Escroquerie légalisée: précis sur les «paradis fiscaux», Montréal, édition européenne, avec la collaboration de Lucie Watrinet, préface du Juge Jean de Maillard, Montréal, Éditions Écosociété, 2016, 128 p.
L'économie esthétique: feuilleton théorique III, Montréal, Lux Éditeur, coll. «Les Économies», 2020, 144 p.
Bande de colons: une mauvaise conscience de classe, Montréal, Lux Éditeur, 2020, 216 p.
L'économie psychique: feuilleton théorique IV, Montréal, Lux Éditeur, coll. «Les Économies», 2021, 144 p.
Mœurs. De la gauche cannibale à la droite vandale, Montréal, Lux Éditeur, Collection Lettres libres, 2022, 312 p.
L'économie de la pensée: feuilleton théorique V, Montréal, Lux Éditeur, coll. «Les Économies», 2024, 136 p.
La Médiocratie. Avec Politique de l'extrême centre et «Gouvernance», Lux Éditeur, coll. Pollux, 2024, 336 p.
Faire que ! L'engagement politique à l'ère de l'inouï,Lux Éditeur, coll. Hors Collection, 2024, 216 p.
Livres édités (traduction et préface)
Georg Simmel, Psychologie de l'argent[52] (préfacé et traduit de l'allemand par Alain Deneault), Paris, Allia, 2019, 80 p.
Georg Simmel,L'Argent dans la culture moderne, et autres essais sur l'«économie de la vie», introduction, traduction et annotations par Alain Deneault, Québec, Presses de l'Université Laval, 2018, 202 p., deuxième édition; Les Éditions de la Maison des Sciences de l'homme, collection «Philia» / Presses de l'Université Laval, coll. «Pensée allemande et européenne», 2006, 274 p, première édition.
Livre et revue scientifique édités
Georg Simmel et les sciences de la culture[53], Jean-François Côté et Alain Deneault (dir.), Québec, Presses de l'Université Laval, collection «Sociologie contemporaine», 2010, 175 p.
Dossier: «Europe – Afrique: Regards croisés sur une “Europe spirituellement indéfendable” (Aimé Césaire)», Eurostudia, Centre canadien d’études allemandes de l’Université de Montréal, Vol. 3, N° 2, décembre 2007.
Essais traduits
Paul Martin and Companies. Sixty Theses on the Alegal Nature of Tax Havens, Vancouver, Talonbooks, 2006, 96 p.
Offshore. Paradis fiscali e sovranità criminale, Vérone, Ombre Corte, 2011, 153 p.
Offshore. Tax Havens and the Rule of Global Crime, New York, The New Press, 2011, 210 p.
Negro Canada. Saqueo, corrupción y criminalidad en África, avec Delphine Abadie et William Sacher, Proyecto, Traductor@s y Coprrector@s Colectiv@s, 2011, 166 p.
Imperial Canada Inc. Legal Haven Of Choice for the World's Mining Industries, avec William Sacher, Vancouver, Talonbooks, 2012, 246 p.
Canada: A New Tax Haven. How the Country That Shaped Caribbean Tax Havens Is Becoming One Itself, Vancouver, Talonbooks, 2015, 224 p.
La Mediocrazia, Milan, Neri Pozza, 2017, 240 p.
Legalizing Theft, A Short Guide to Tax Havens, Toronto, Fernwood, 2018.
The Mediocracy followed by Politics of Extreme Center, Toronto, Between the Lines, 2018.
"Governance". La gestione totalitaria, Milan, Neri Pozza, 2018.
Paraísos Fiscales. Una estafa legalizada, Madrid, Editorial popular, 2018.
Mediocracia, Madrid, El Cuarto de las Maravillas, 2019.
2020, دار سؤال للنشر لبنان, نظام التفاهة, آلان دونو
Economia Dell’odio, Milan, Neri Pozza, 2020.
Préfaces et postfaces
Préface pour Les milliardaires, Comment les ultra-riches nuisent à l’économie, Linda McQuaig et Neil BrooksMontréal, Lux Éditeur, 2013.
Préface pour Des mots qui puent, Olivier Starquit, Mons (Belgique), Éditions du Cerisier, coll. «Place publique», 2018.
Préface pour La Démocratie hasardeuse. Essai sur le tirage au sort en politique, Hugo Bonin, Montréal, XYZ Éditeur, 2017, rééd. 2018.
Préface pour Financiarisation et élite économique au Québec, Audrey laurin-LamotheQuébec, Presses de l’Université Laval, 2019, 2714 p.
Postface ayant pour titre «Qu’est-ce que je peux faire, moi?», Comment les paradis fiscaux ont ruiné mon petit-déjeuner?, François Samson-Dunlop, Montréal, Écosociété, 2019.
Postface ayant pour titre «L’arbitre et l’arbitraire», Forum non conveniens. Une impasse pour la responsabilité sociale, Ivan Tchotourian & Alexis Langenfeld, Québec/Paris, Presses de l’université Laval /Hermann, 2020/2021.
Préface ayant pour titre «Le Guide offshore», The Great Offshore, Collectif RYBN, Paris, UV Éditions, avril 2021.
Préface ayant pour titre «Un penseur hors pair», Omar Aktouf. Un homme libre inquiet du monde, Mohamed Bachir Amokrane, Alger, Éditions Du Chapitre, 2021.
Préface ayant pour titre «L’Antimédiocre», Victor et moi. Enseigner pour se venger, Jean-Marc Limoges, Montréal, Éditions du Boréal, août 2021, 160 p.
Préface pour Maudites chartes! 10 ans d'assaut contre la démocratie des droits et libertés, Louis-Philppe Lampron, Éditions Somme Toute, 2022, 240 p.
Préface ayant pour titre «Mouches noires, fumées noires, dossiers noirs», Voyage au bout de la mine: Le scandale de la Fonderie Horne, Pierre Céré, Montréal, Écosociété, 2023.
Publications littéraires
L’économie de la haine et le complexe narcissico-casanier, Montréal, Moebus, mai 2010.
Faire l’économie de la haine, deuxième version, Montréal: Écosociété.org, juin 2010.
Rupture de ban, L‘exil: Montréal: Contre jour, No 24, été 2011, p. 135 à 137.
Alain Deneault, «What was their real name again?» A letter from New Brunswick’s future #11», NB Media Co-op, 16 août 2019.
Alain Deneault, «C’était quoi, leur vrai nom déjà?» Une lettre du futur du Nouveau-Brunswick #11», Astheure, 23 août 2019.
Édition de revue
Centre canadien d’études allemandes et européennes (CCEAE), rédacteur de la Lettre d'information bimensuelle du CCEAE, 2005-06.
Eurostudia, dirigée par Dietmar Köveker (Université de Montréal), secrétaire de rédaction, 2005-2007.
Coordination de dossiers de revue
Dossier: «Que nous coûtent les paradis fiscaux?», avec Gilles Bourque et Claude Vaillancourt, Montréal: Vie Économique, vol. 3, N° 3, mars 2012.
Comprendre les paradis fiscaux, diaporama institutionnel et trousse de formation, commandé par le Secrétariat intersyndical sur les services publics (SISP), 2012.
Cofondateur
Cofondateur d'ATTAC-Québec (Association québécoise pour la Taxation des Transactions financières et pour l'Action Citoyenne) avec Pierre Henrichon en 1999[54].
Collaborateur de COLIBEX (Chaire de recherche France-Québec sur les enjeux contemporains de la liberté d'expression)
Interventions - Instances parlementaires
Comité permanent de l’accès à l’information, de la protection des renseignements personnels et de l’éthique, Réunion No 7 – 1re session – 44e Législature, Chambre des communes au Parlement du Canada, 14 février 2022.
Consultation sur le phénomène du recours aux paradis fiscaux, Commission des finances publiques, 15 septembre 2016.
Intervention sur les efforts de l’Agence du revenu du Canada afin de combattre l’évitement fiscal et l’évasion fiscal, Comité permanent des Finances de la Chambre des communes au Parlement du Canada, 14 juin 2016.
Filmographie
Réalisation
Bande de colons, essai cinématographique, 20 minutes.
«Le Désordre du monde», Programmation de documentaires sur le capitalisme, Tënk, 9 avril 2021[55].
Présentation d'un documentaire (tournée) et discussion
La (très) grande évasion, un film de Yannick Kergoat, écrit par Yannick Kergoat et Denis Robert, France, 2022. Présentation du film lors d'une tournée en septembre et octobre 2024 (plusieurs villes au Québec et au Canada) suivi d'une discussion[56].
Interventions - Documentaires et courts-métrages
L’État que nous voulons, documentaire d'André Vanasse, Le Syndicat de la fonction publique du Québec et les Productions Bonsaï, Canada, 2008.
République: un abécédaire populaire, documentaire d'Hugo Latulippe, Esperamos Films, Canada, 91 min, 2011. Sélection officielle au Festival du Nouveau Cinéma de Montréal.
Les Nouveaux Conquistadors, réalisation d'Hélène Pichette, Canada, 2011, 52 min, diffusion à l’émission Une heure sur terre de la Société Radio-Canada, le 16 décembre 2011.
The Friends of the Congo, Crisis in the Congo: Uncovering The Truth, États-Unis, 2012
Le Prix des mots, Julien Fréchette, Montréal, Office national du film, Canada, 2012.
Pour le Québec… des oligarques., Les Altercitoyens, 19 août 2012.
Plan nord = zone franche?, Les Altercitoyens, 23 août 2012.
La possibilité d’être humain, Thierry Kruger et Pablo Girault, Brut Prod., France, 2013, 90 min.
Le Prix à payer / The Price We Pay, réalisé par Harold Crooks, Productions InformAction Films et la Société Radio-Canada, 2014.
«TPP: Multinacionales mineras violan DDHH en América Latina», HispanTV, 11 décembre 2014.
Charité bien ordonnée… Une histoire d’abus, un film d'Eve Caroline Pomerleau, Productions Esperamos Films, Montréal, Canada, 52 minutes, 2015
Démocratie(s)?, un film de Henri Poulain, Julien Goetz et Sylvain Lapoix, Datagueule, 2018.
Qu’est-ce que l’évitement fiscal ?, Échec aux paradis fiscaux, 4 août 2018.
Reiniciar el món, ccma.cat TV3, 26 août 2020.
«Bouée littéraire – Traité de l’autorité politique de Spinoza», Alain Deneault, Salon du livre de la Péninsule acadienne, 22 septembre 2020.
Kumtor, un documentaire de Brigitte Noël, Bureau d’enquête, Canada, 2020, 53 min.
Encore 2 mètres, un film de Sophie Lambert, émission «Les grands reportages», Réseau de l’Information (RDI) et Tou.tv, Société Radio-Canada, 29 mars 2021.
Alain Deneault s'adresse aux détenus de la prison de Bordeaux à Montréal: Liberté et prison, Les Souverains anonymes, 29 mars 2021.
L’Emprise Total, Greenpeace France, quatre épisodes diffusés en avril et mai 2021.
Pour nous, chez-nous, un film de Dominic Leclerc, productions Lusticia Inc., diffusé sur Télé-Québec, 2021.
La (très) grande évasion, un film de Yannick Kergoat, écrit par Yannick Kergoat et Denis Robert, France, 2022.
Le système Total, anatomie d'une multinationale de l'énergie, une réalisation de Jean-Robert Viallet et Catherine Le Gall, coproduction ARTE France, Morgane Production, RTBF, Stenola, Shelter Prod, 2022.
Finaliste pour le Prix des libraires du Québec, catégorie essai pour le livre Bande de colons : Une mauvaise conscience de classe, 2020.
Sélection préliminaire pour le Prix des libraires du Québec, catégorie essai - 2023, pour le livre Mœurs. De la gauche cannibale à la droite vandale, 2022.
Mentions (livres et revues)
Découvrir, La revue de recherche de l’Acfas, «La revue de la recherche – Morceaux choisis», «Année 2008: Questions de gouvernance – Alain Deneault», Montréal, Association francophone pour le savoir (ACFAS), volume 31, N° 3, mai-juin 2010, p. 114.
Le Devoir des écrivains, «L'actualité vue par 33 écrivains», 1re édition, Montréal: Le Devoir, 17 novembre 2010, auteur des articles: «La croissance se poursuivra, prédisent les économistes» et «Amphithéâtre de Québec: les économistes disent non au financement public».
Trente-cinq intellectuels à fréquenter pour mieux comprendre le monde, Jacques Godbout, Montréal: L’Actualité, 11 mai 2011.
Du pouvoir intellectuel en France (ou ce qu’il en reste). Jean-Marie Durand et Emmanuel Lemieux, Feuilleton, Paris, Lemieux Éditeur, 2017.
«Alain Deneault», entrée, Dictionnaire des intellectuel.les au Québec, Éric Martin, Presses de l’Université de Montréal, mars 2017.
Arrachons l’économie aux économistes! Entretien par Yahia Belaskri, Éditions Zulma - les apuléennes, 2023, 32 p.
Notes et références
↑Paradis sous terre : comment le Canada est devenu une plaque tournante de l'industrie minière mondiale, Alain Deneault avec William Sacher, préface de Richard Desjardins, Paris/Montréal, Rue de l’Échiquier/Écosociété, 2012, 192 p./188 p.
↑Alain Deneault, « La définition de l'économie au vu des quatre concepts fondamentaux de la philosophie de l'argent de Georg Simmel », Theses.fr, Paris 8, (lire en ligne)
↑Andrée Fortin, « Panorama de la vie intellectuelle au Québec / Yvan Lamonde, Marie-Andrée Bergeron, Michel Lacroix et Jonathan Livernois, Les intellectuel.les au Québec. Une brève histoire, Montréal, Del Busso, 2015,159 p. / Yvan Lamonde, Marie-Andrée Bergeron, Michel Lacroix et Jonathan Livernois (dir.), Dictionnaire des intellectuel.les au Québec, Montréal, Presses de l’Université de Montréal, 2017, 345 p. », Recherches sociographiques, vol. 60, no 1, , p. 169–177 (paragraphe 28) (ISSN0034-1282 et 1705-6225, DOI10.7202/1066158ar, lire en ligne)
↑Charles Beaudoin-Jobin, « Alain Deneault, Paradis fiscaux : la filière canadienne, Québec, Écosociété, 2014, 292 p. », Bulletin d'histoire politique, vol. 24, no 2, , p. 242–245 (ISSN1201-0421 et 1929-7653, DOI10.7202/1035078ar, lire en ligne)
↑Gabrielle Comtois, « Alain Deneault, De quoi Total est-elle la somme? : Multinationales et perversion du droit, Montréal, Ecosociété, 2017 », Revue québécoise de droit international / Quebec Journal of International Law / Revista quebequense de derecho internacional, vol. 30, no 2, , p. 251–254 (DOI10.7202/1064686ar, lire en ligne)
↑Laurent Laplante, « Noir Canada : un livre nécessaire / Alain Deneault, avec Delphine Abadie et William Sacher, Noir Canada, Pillage, corruption et criminalité en Afrique, Écosociété, Montréal, 2008, 352 p. », Nuit blanche, no 112, , p. 10–11 (ISSN0823-2490 et 1923-3191, lire en ligne)
↑Louis Perron, « Alain Deneault, La médiocratie, Montréal, Lux, 2015, 218 pages », Les Cahiers de lecture de L'Action nationale, vol. 10, no 3, , p. 8 (ISSN1911-9372 et 1929-5561, lire en ligne)
↑Philippe Hurteau, « Dévoiler l'emprise de la gestion », Relations (Numéro 768), , p. 39-42 (ISSN0034-3781, lire en ligne)
↑Richard Lefebvre, « Deux portraits critiques du colon », Jeu : revue de théâtre, no 166, , p. 68–71 (ISSN0382-0335 et 1923-2578, lire en ligne)
↑Kavin Hébert, « Intellectuels, représentation et vérité. Essai de sociologie des intellectuels : III. Le cas de Noir Canada : les intellectuels spécifiques contre les entreprises minières », Sociologie et sociétés, vol. 42, no 1, , p. 71–93 (paragraphes 26 à 47) (ISSN0038-030X et 1492-1375, DOI10.7202/039999ar, lire en ligne)
↑David Bélanger, « Faire l’économie de la haine. Essais sur la censure d’Alain Deneault », Spirale : arts • lettres • sciences humaines, no 266, , p. 80–82 (ISSN0225-9044 et 1923-3213, lire en ligne)
↑Louis Perron, « Haro sur la gouvernance ! / Alain Deneault, Gouvernance. Le management totalitaire, Montréal, Lux (« Lettres libres »), 2013, 200 pages », Les Cahiers de lecture de L'Action nationale, vol. 7, no 3, , p. 31–31 (ISSN1911-9372 et 1929-5561, lire en ligne)
↑Chantale Lagacé, « Alain Deneault, Politiques de l’extrême centre, Montréal, LUX, 2016, 100 pages », Les Cahiers de lecture de L'Action nationale, vol. 12, no 1, , p. 5 (ISSN1911-9372 et 1929-5561, lire en ligne)
↑Martin David Blais, « Repenser l’économie… grande, grande question / Alain Deneault, L’économie de la nature, Feuilleton théorique no 1, Montréal, Lux Éditeur, 2019, 142 pages / Alain Deneault, L’économie de la foi, Feuilleton théorique no 2, Montréal, Lux Éditeur, 2019, 144 pages », Les Cahiers de lecture de L'Action nationale, vol. 14, no 2, , p. 10–11 (ISSN1911-9372 et 1929-5561, lire en ligne)
↑Charles Côté, « Après trois ans et demi de bataille judiciaire, l'éditeur Écosociété a réglé à l'amiable la poursuite en diffamation que lui intentait le géant minier Barrick Gold. », La Presse, (lire en ligne)