Née le à Enaiborr Ajijik, dans le comté kényan de Narok et la province de la vallée du Rift, d'origine Maasaï[1], elle subit dans son enfance une excision selon les pratiques traditionnelles[2]. Devenue institutrice[3], elle quitte ce métier pour s'engager dans des associations féminines luttant contre les violences faites aux femmes[3]. Elle parcourt à pied la vallée du Rift pour rencontrer les communautés villageoises et informer sur les risques des mutilations génitales ainsi que des mariages précoces et forcées[4].
En , un refuge de la fondation V-Day, créée par Eve Ensler, est implanté à Narok[3]. Agnes Parreyio cofonde une organisation non gouvernementale locale, Tasaru Ntomonok, pour gérer ce lieu, et dispose grâce à l'aide de la fondation d'une voiture qui l'aide dans les déplacements dans la région[3],[4]. Sous son impulsion, l'organisation Tasaru Ntomonok promeut de nouveaux rites de passage à la puberté, sans violence, mettant l'accent sur l'acquisition d'une confiance en soi[3].
La Situation des enfants dans le monde: prendre l'initiative, Fonds des Nations unies pour l'enfance, (lire en ligne), p. 55.
(en) Michelle Goldberg, The Means of Reproduction: Sex, Power, and the Future of the World, Penguin, (lire en ligne).
(en) « The Story of Agnes Pareyio », Yes! Magazine, (lire en ligne).
(es) Teresa Gómez-Limón Amador et Isabel González González, Las tradiciones que no aman a las mujeres, Ediciones Akal, (lire en ligne), « Mutilatíon genital feminina », p. 133-159.