Si vous disposez d'ouvrages ou d'articles de référence ou si vous connaissez des sites web de qualité traitant du thème abordé ici, merci de compléter l'article en donnant les références utiles à sa vérifiabilité et en les liant à la section « Notes et références ».
Elle entre en 1910 dans la congrégation enseignante de la Sainte Famille de Nazareth et fait son noviciat à Albano[Lequel ?] en Italie. Elle y prononce ses vœux perpétuels sous le nom de Marie-Stella du Très-Saint-Sacrement.
Elle est appelée en 1936 par l'évêque de Nowogrodek, Mgr Zygmunt Lozinski à collaborer avec un groupe de compagnes à l'internat qu'elles avaient ouvert quelques années plus tôt et à développer un travail paroissial auprès des enfants du catéchisme. L'internat est fermé par les autorités soviétiques à l'automne 1939, mais le couvent reste ouvert et la religieuse est élue supérieure de la communauté en 1940. C'est au tour de l'armée allemande d'envahir la région à l'été 1941. Des exactions, en particulier contre la population juive de la ville, ont lieu aussitôt. Lorsqu'une dernière vague d'arrestation de 120 personnes a lieu en , elle ne cache pas sa désapprobation et confie même au chapelain qu'elle-même et ses sœurs sont prêtes à échanger leur vie contre celle des otages. Ceux-ci ne sont finalement pas fusillés, mais sont relâchés ou envoyés en Allemagne en tant que travailleurs du service obligatoire.
Quelques semaines plus tard, le , les religieuses sont convoquées au commissariat. Elles passent la nuit en prières pensant au pire être envoyées en tant que travailleuses forcées, mais le à 3 h 30, elles sont remises à des hommes de la Gestapo qui les fusillent à l'aube dans la forêt près de la ville[2].
Elle est béatifiées le par Jean-Paul II, à Rome, avec ses dix camarades.