Son père est musicien. Adolphe Bouchet est reçu en 1823 au Conservatoire[2]. Il remporte le second prix de tragédie. Il quitte l'école et s'engagea dans une troupe itinérante dirigée par Charles Jean Harel. Le Bouchet débute à la Comédie-Française, mais n'obtenant pas le titre de sociétaire il la quitte, en , pour aller au Théâtre de Bruxelles en qualité de premier rôle tragique et comique[3].
Il est de retour à la Comédie-Française en avril 1840 puis joue en province. En 1941, il est engagé par le Théâtre de la Renaissance. Il termine sa carrière de comédien au théâtre de l'Odéon. Grâce à son mariage, il dispose de revenus qui lui permettent de se retirer boulevard du Montparnasse, où il meurt, en 1857, d'une affection de poitrine.
Rôles
Dominique ou le Possédé, comédie en 3 actes de Violet d'Épagny et Jean-Henri Dupin, Comédie-Française, 1831 (rôle du Comte de la Heaumerie)
Le More de Venise de Alfred de Vigny, Comédie française
L'École des jeunes filles, de Mélanie Waldor , Théâtre de la Renaissance, 1841, (rôle de Georges Savignʏ)
Lucrèce, tragédie en 5 actes de François Ponsard, 1843, théâtre de l'Odéon (rôle de Sextus Tarquin)
Sardanapale, tragédie en 5 actes, de Louis Lefèvre, Odéon-Théâtre de l'Europe 1844, (rôle de Salemenès)
Les Familles, de Ernest Serret, Odéon-Théâtre de l'Europe; 1851, (rôle de Dubreuil)
Pierre Landais, drame en 5 actes de Émile Souvestre, Odéon-Théâtre de l'Europe, 1843, (rôle de Landais)
↑Henry Lyonnet, Dictionnaire des comédiens français, ceux d'hier : biographie, bibliographie, iconographie.... T. 1. A-D, Genève, Revue internationale universelle illustrée, , 650 p., p. 202-203
↑Edmond-Denis de Manne, Galerie historique de la Comédie française pour servir de complément à la troupe de Talma, Paris, Scheruing, , 308 p., p. 146-152