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Adolfo Rodríguez Saá (né le 25 juillet 1947 à San Luis en Argentine), est un homme d'État argentin.
Il occupe le poste de gouverneur de la province de San Luis durant 18 ans (1983-2001). En 2001, après la démission de Fernando de la Rúa, l'Assemblée législative, convoquée par le sénateur Ramón Puerta — en exercice du pouvoir exécutif — l'élit président de la Nation à titre provisoire pour trois mois[1]. Sa première mesure est de convoquer une présidentielle pour le 3 mars 2002.
Son gouvernement ne dure que 7 jours, avant qu'il ne démissionne[2]. Durant ce court laps de temps, il résolut la suspension de paiements de la dette extérieure avec les créanciers privés[3] et annonça la mise en circulation d'une nouvelle monnaie, l’argentino, qui devait être basée sur une fédération de monnaies émises par les gouvernements provinciaux. Celle-ci ne vit jamais le jour.
Étant donné l'opposition à ses politiques, il décide de démissionner, transférant de ce fait automatiquement l'exercice du pouvoir exécutif au président de la Chambre des députés, Eduardo Camaño, qui — en accord avec la loi 20.972 — convoque l'Assemblée législative qui élit Eduardo Duhalde comme nouveau président[4].
En 2003 il se présente comme candidat à la présidence, rivalisant avec le candidat officiel du Parti justicialiste, Néstor Kirchner, et obtient 14,3 % des votes, se positionnant à la cinquième place. Il participe ensuite avec son frère à la fondation du Frente Justicia, Unión y Libertad (FREJULI), opposé au kirchnérisme du Front pour la victoire, et qui prétend réunir les péronistes authentiques (de droite).