L'administration territoriale de la Corée du Sud est la gestion du territoire de cet État de l'Extrême-Orient sous forme de plusieurs régions plus ou moins autonomes.
Les principales subdivisions consistent en neuf provinces dont deux à statut spécial (do, 도, 道), six villes métropolitaines (gwangyeogsi, 광역시, 廣域市), et deux villes spéciales (teukbyeolsi, 특별시, 特別市). Administrativement, les villes ont le même statut que les provinces.
Les subdivisions secondaires sont : l'arrondissement (gu), la ville (si) et le comté (gun), qui sont eux-mêmes composés de bourgs (eup), cantons (myeon), d'arrondissements (gu), de quartiers (dong) et de villages (ri).
Ce sont les deux villes qui accueillent les institutions gouvernementales.
Séoul est divisée en gu (arrondissement), et Sejong est divisée en dong (quartier), eup (bourg urbain) et myeon (canton).
Les six villes métropolitaines (gwangyeogsi, 광역시, 廣域市) sont :
Les villes de Gwangju et Daejeon sont divisées en gu (arrondissement). Les autres villes métropolitaines sont partagées en gu (arrondissement) et en gun (comté).
Les neuf provinces[1],[2] (do, 도, 道) sont :
Les provinces sont divisées en si (villes[1]) et en gun (comtés[1]).
La province autonome de Jeju est divisé en deux si (villes) : Seogwipo et Jeju.
(2020)[5]
(km2)
(hab/km2)
Un si (« ville »[1],[6],[7],[8] ; 시 ; 市) est une des deux divisions des provinces avec le gun. Elle possède une population d'au moins 150 000 habitants : lorsqu'un comté (gun) atteint cette population, il devient une ville. Toute ville de plus de 500 000 habitants est divisée en arrondissements (gu), eux-mêmes divisés en quartiers (dong). Toute ville de moins de 500 000 habitants est directement divisée en quartiers (dong).
Un gun (« comté »[9],[6],[7],[8], « district »[1], « district rural »[1]; 군; 郡) est, avec les si, une subdivision des provinces ainsi que des villes métropolitaines de Pusan, Daegu, Incheon et Ulsan, avec les gu.
Un comté a une population inférieure à 150 000 habitants (autrement, ils deviennent des villes) et a un caractère plus rural que les villes ou les arrondissements. Un comté est subdivisé en municipalités qui sont appelées eup (« bourg » ; 읍 ; 邑) pour les plus peuplées et myeon (« canton », ou communes « rurales » ; 면 ; 面) pour les plus petites.
Un gu (« arrondissement »[9],[1],[8], « district »[2],[6],[7] ;구 ; 區) compose la majorité des villes de plus de 500 000 habitants, bien que les villes métropolitaines de Pusan, Daegu, Incheon et Ulsan possèdent aussi des gun. Les gu ont des pouvoirs semblables à ceux des arrondissements de Londres et de New York[réf. souhaitée]. Ceux de Séoul et des villes métropolitaines ont cependant plus de pouvoirs. Les gu sont divisés en quartiers (dong) .
Un eup (« bourg »[1],[9] ou « petite ville », « commune urbaine » ; 읍 ; 邑) est une subdivision composant les comtés (gun) et les villes (si) ayant une population inférieure à 500 000 habitants. La population minimum requise pour devenir un eup est de 20 000 habitants. Le bourg principal du district est qualifié de eup quelle que soit sa taille.
Un myeon (« canton »[10] ou « commune rurale »[1] ; 면 ; 面) est, avec le eup, une division des comtés (gun) et des villes (si) de moins de 500 000 habitants. Leur population minimale est de 6 000 habitants : ils sont donc moins peuplés et plus ruraux que les eup. Ils sont divisés en villages (ri)[1].
Un dong (« quartier »[1],[9] ; 동 ; 洞) est une division des arrondissements (gu), et de certaines villes (si) n'étant pas divisées en arrondissements. C'est la plus petite subdivision urbaine. Certains dong sont divisés en plusieurs dongs administratifs, différenciés par des numéros comme c'est le cas avec le Myeongjang 1-dong et le Myeongjang 2-dong pour Dongnae-gu à Busan. Certains quartiers très peuplés, par exemple à Séoul et Suwon, sont divisés en ga (가 ; 街), mais seulement pour fins d'adresses.
Le ri (« village »[1] ; 리 ; 里) est la seule subdivision des eups et des myeons. C'est la subdivision rurale la plus petite.
En décembre 2003, la loi de délocalisation de la capitale Séoul, menacée d'hypertrophie, vers la province de Chungcheong du Sud à 160 kilomètres plus au sud, fut votée par le parti uri du président Roh et l'opposition du GPN de Park Geun-hye.
Le gouvernement de Corée du Sud désigna en 2004 un site d’une superficie de quelque 71 km2, comme étant celui d'une nouvelle capitale construite de toutes pièces, baptisée Sejong, en l'honneur de Sejong le Grand, et située à une vingtaine de kilomètres à l'ouest de Cheongju et à une trentaine au nord de Daejeon. Mais, fin octobre 2004, la Cour constitutionnelle déclarait que la localisation de la capitale nationale était implicitement du domaine constitutionnel.
Il faudrait pour que la délocalisation soit effective que l'amendement de délocalisation soit voté comme une modification constitutionnelle sanctionnée d'une part par un vote à la majorité des 2/3 à l'Assemblée, d'autre part par un référendum national. Après de longs débats, un compromis est adopté fin 2010 prévoyant le déménagement de 36 ministères et agences publiques et la création de la ville spéciale de Sejong.