En 1996, l'avion a été détruit dans un accident, alors qu'il travaillait comme appareil d'épandage aérien près d'Armidale, en Nouvelle-Galles du Sud, tuant le pilote présent à bord. L'avion fut alors entièrement reconstruit, puis l'Autorité de la sécurité de l'aviation civile(en) (CASA) australienne a confirmé qu'il avait été réparé conformément aux exigences de la sécurité aérienne.
Victimes
Le pilote canado-australien, Gareth Morgan, et les cinq touristes britanniques présents à bord, dont Richard Cousins, 58 ans, alors PDG de la société de restauration britannique Compass Group, ses deux fils, sa fiancée et sa fille, ont tous été tués dans l'accident.
Enquête
L'enquête de l'ATSB révèle que les performances du pilote ont probablement été affectées par une intoxication au monoxyde de carbone. L'autopsie des corps des victimes montre des niveaux de carboxyhémoglobine dans le sang supérieur à la normale.
De plus, plusieurs fissures préexistantes dans le système d'échappement de l'appareil ont très probablement libéré des gaz d'échappement dans le compartiment moteur, qui se sont ensuite frayé un chemin à l'intérieur dans la cabine par plusieurs trous au niveau de certains panneaux d'accès[4],[5]. L'avion était équipé d'un détecteur de monoxyde de carbone (CO) jetable, mais les détecteurs de CO de ce type ont été largement jugés comme étant peu fiables dans la détection d'éventuelles fuites.
Conséquence
Les exploitants de DHC-2 Beaver ont apporté plusieurs modifications aux procédures de maintenance de ce type d'avion, notamment :
L'installation de détecteurs électroniques de CO, jugés plus fiables que les détecteurs jetables.
L'intégration du contrôle du bon fonctionnement des détecteurs à la liste de contrôle mensuelle des équipements d'urgence de l'appareil.
L'indication aux nouveaux prestataires de maintenance que le retrait et l'installation des panneaux d'accès principaux doivent être classés comme une opération de maintenance importante et nécessiteront une certification par un ingénieur de maintenance agréé et une inspection conforme à la réglementation.
L'indication aux nouveaux prestataires de maintenance qu'à la suite d'opération de maintenance sur le système d'échappement du moteur ou d'utilisation des panneaux d'accès principaux, le test de présence de CO doit être effectué.
L'inspection des panneaux d'accès et des tests de CO a été intégré à la visite de type B de l'avion, effectuer toutes les 100 heures d'exploitation.
Médias
L'accident a fait l'objet d'un épisode dans la série téléviséeAir Crash nommé Crash au paradis (saison 23 - épisode 7).