Il naît le [4] de Mohamed El Aroui et d'Achoucha Mzali[3],[5]. Après des études primaires dans sa ville natale, il poursuit des études secondaires au Collège Sadiki dès 1912[1]. Le commerce de son père ayant fait faillite, il interrompt sa scolarité pour travailler comme commis au ministère du travail et voyage à travers les caïdats du pays : Enfida, Kairouan, Thala, Gafsa, Skhira, Jendouba, Bou Salem, Djerba et Essouassi[1]. En 1927, il devient clerc d'avocat[1] et traduit dans le même temps deux colonnes pour le journal arabophoneEnnahda dont il rejoint ensuite le service des petites annonces avant d'être chargé de son imprimerie[1]. Par la suite, il en est administrateur puis directeur de la rédaction[3].
Il fonde en 1930 l'hebdomadaire francophoneLe Croissant tunisien mais, au bout de treize livraisons, est assigné en justice pour avoir diffamé un juge et se voit condamné à un mois de prison et 5 000 francs d'amende[1]. Il doit alors cesser la publication de son journal[3] et rejoint la rédaction du Petit Matin de Simon Zana en 1932 pour y devenir chroniqueur culturel. Dans ce contexte, il préside la Fédération tunisienne de théâtre ainsi que la Troupe du théâtre populaire et fait partie de plusieurs comités directeurs de sociétés théâtrales[3].
Il rejoint Radio Tunis dès sa création en 1938[3] et y occupe successivement les postes de vice-rédacteur en chef des informations, de présentateur du journal en arabe dialectal, de commentateur des matchs de football et enfin de directeur de 1949 à 1956. Après l'indépendance, il acquiert une grande notoriété grâce à sa chronique quotidienne sur les ondes de la radio nationale et surtout à ses contesdominicauxtraditionnels toujours diffusés à ce jour. Toutefois, selon une étude effectuée par Mediascan du 8 au sur un échantillon de 3 150 individus, ses histoires diffusées sur Canal 21 ne remportent plus que 1,1 % des parts de marché de l'audience des principales émissions répétitives de Tunisie 7, Hannibal TV et Canal 21.