60 Leonis

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Cet article porte sur l'étoile b Leonis. Elle doit pas être confondue avec β (Beta) Leonis.

60 Leonis
b Leonis
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 11h 02m 19,776s[1]
Déclinaison +20° 10′ 47,43″[1]
Constellation Lion
Magnitude apparente 4,398[2]

Localisation dans la constellation : Lion

(Voir situation dans la constellation : Lion)
Caractéristiques
Type spectral A1 Vm[3]
Indice U-B +0,05[4]
Indice B-V +0,07[4]
Variabilité suspectée[5]
Astrométrie
Vitesse radiale −11,1 ± 0,7 km/s[6]
Mouvement propre μα = −8,67 mas/a[1]
μδ = +39,07 mas/a[1]
Parallaxe 25,73 ± 0,18 mas[1]
Distance 126,8 ± 0,9 al
(38,9 ± 0,3 pc)
Caractéristiques physiques
Masse 2,11 ± 0,06 M☉[7]
Rayon 1,80 ± 0,07 R☉[7]
Gravité de surface (log g) 4,22 ± 0,20[7]
Luminosité 24,1 ± 1,4 L☉[7]
Température 9 540 ± 180 K[7]
Métallicité [Fe/H] = 0,00 ± 0,10[7]
Rotation 17,2 ± 2,0 km/s[8]
Âge 195 ± 15 Ma[7]

Désignations

b Leo, 60 Leo, HD 95608, HIP 53954, HR 4300, BD+20°2547, FK5 2880, NSV 18592, SAO 81637[9]

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60 Leonis (en abrégé 60 Leo) est une étoile de la constellation zodiacale du Lion. Elle porte également la désignation de Bayer de b Leonis, 60 Leonis étant sa désignation de Flamsteed[9]. Elle est visible à l'œil nu avec une magnitude apparente de 4,40[2]. D'après la mesure de sa parallaxe annuelle par le satellite Hipparcos, l'étoile est distante de ∼ 127 a.l. (∼ 38,9 pc) de la Terre[1]. Elle se rapproche du Système solaire à une vitesse radiale de −11 km/s[6].

60 Leonis est une étoile blanche de la séquence principale de type spectral A1 Vm[3]. Elle est généralement considérée comme une étoile Am[10],[11],[12],[13] même si, plus récemment, LeBlanc et al. (2015) considèrent plutôt qu'il s'agit d'une étoile Ap[8]. Son atmosphère montre clairement une stratification du fer, et aucun champ magnétique stellaire significatif n'a été détecté[8]. L'étoile est âgée de 195 millions d'années et elle est 2,11 fois plus massive que le Soleil[7]. Elle tourne lentement sur elle-même pour une étoile de type A, avec une vitesse de rotation projetée de 17 km/s[8]. Son rayon est 1,80 fois plus grand que le rayon solaire, elle est 24,1 fois plus lumineuse que le Soleil et sa température de surface est de 9 540 K[7].

Notes et références

  1. ↑ a b c d e et f (en) F. van Leeuwen, « Validation of the new Hipparcos reduction », Astronomy & Astrophysics, vol. 474, no 2,‎ , p. 653–664 (DOI 10.1051/0004-6361:20078357, Bibcode 2007A&A...474..653V, arXiv 0708.1752)
  2. ↑ a et b (en) E. Høg et al., « The Tycho-2 catalogue of the 2.5 million brightest stars », Astronomy & Astrophysics, vol. 355,‎ , L27-L30 (DOI 10.1888/0333750888/2862 Accès libre, Bibcode 2000A&A...355L..27H)
  3. ↑ a et b (en) S. Sreedhar Rao et K. D. Abhyankar, « MK morphological study of AM stars at 66 A/mm », Journal of Astrophysics and Astronomy, vol. 12, no 2,‎ , p. 133 (DOI 10.1007/BF02709302 Accès libre, Bibcode 1991JApA...12..133S)
  4. ↑ a et b (en) J.-C. Mermilliod, « Compilation of Eggen's UBV data, transformed to UBV (unpublished) », Catalogue of Eggen's UBV data, SIMBAD,‎ (Bibcode 1986EgUBV........0M)
  5. ↑ (en) N. N . Samus', E. V. Kazarovets et al., « General Catalogue of Variable Stars: NSV and supplement », Astronomy Reports, vol. 61, no 1,‎ , p. 80 (DOI 10.1134/S1063772917010085, Bibcode 2017ARep...61...80S)
  6. ↑ a et b (en) G. A. Gontcharov, « Pulkovo Compilation of Radial Velocities for 35 495 Hipparcos stars in a common system », Astronomy Letters, vol. 32, no 11,‎ , p. 759 (DOI 10.1134/S1063773706110065, Bibcode 2006AstL...32..759G, arXiv 1606.08053)
  7. ↑ a b c d e f g h et i (en) V. Maestro et al., « Optical interferometry of early-type stars with PAVO@CHARA - I. Fundamental stellar properties », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 434, no 2,‎ , p. 1321 (DOI 10.1093/mnras/stt1092, Bibcode 2013MNRAS.434.1321M, arXiv 1306.5937)
  8. ↑ a b c et d (en) F. LeBlanc et al., « Project VeSElkA: results of abundance analysis I - HD 71030, HD 95608, HD 116235 and HD 186568 », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 453, no 4,‎ , p. 3766–3771 (DOI 10.1093/mnras/stv1466 Accès libre, Bibcode 2015MNRAS.453.3766L)
  9. ↑ a et b (en) * b Leo -- Chemically Peculiar Star sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
  10. ↑ (en) R. O. Gray et R. F. Garrison, « The Late A-Type Stars: Refined MK Classification, Confrontation with Stroemgren Photometry, and the Effects of Rotation », The Astrophysical Journal Supplement, vol. 65,‎ , p. 581 (DOI 10.1086/191237, Bibcode 1987ApJS...65..581G)
  11. ↑ (en) Helmut A. Abt et Nidia I. Morrell, « The Relation between Rotational Velocities and Spectral Peculiarities among A-Type Stars », The Astrophysical Journal Supplement Series, vol. 99,‎ , p. 135 (DOI 10.1086/192182, Bibcode 1995ApJS...99..135A)
  12. ↑ (en) Saul J. Adelman et al., « Elemental abundance analyses with DAO spectrograms - XXI. The hot metallic-lined stars 60 Leonis and 6 Lyrae », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 305, no 3,‎ , p. 591–601 (DOI 10.1046/j.1365-8711.1999.02435.x Accès libre, Bibcode 1999MNRAS.305..591A)
  13. ↑ (en) P. Renson et J. Manfroid, « Catalogue of Ap, HgMn and Am stars », Astronomy & Astrophysics, vol. 498, no 3,‎ , p. 961 (DOI 10.1051/0004-6361/200810788 Accès libre, Bibcode 2009A&A...498..961R)

Liens externes

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