58 Leonis

58 Leonis
d Leonis
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 11h 00m 33,64714s[1]
Déclinaison +03° 37′ 02,9924″[1]
Constellation Lion
Magnitude apparente 4,852[2]

Localisation dans la constellation : Lion

(Voir situation dans la constellation : Lion)
Caractéristiques
Type spectral K0,5 III Fe-0,5[3]
Indice U-B +1,12[4]
Indice B-V +1,16[4]
Indice R-I +0,56[4]
Astrométrie
Vitesse radiale +5,98 ± 0,05 km/s[2]
Mouvement propre μα = +13,868 mas/a[1]
μδ = −15,792 mas/a[1]
Parallaxe 9,634 8 ± 0,115 0 mas[1]
Distance 103,790 ± 1,239 pc (∼339 al)[5]
Magnitude absolue −1,04[6]
Caractéristiques physiques
Masse 1,89 M[2]
Gravité de surface (log g) 1,8[6]
Luminosité 182 L[2]
Température 4 519 ± 52 K[2]
Métallicité [Fe/H] = −0,16 ± 0,10[6]
Âge 1,69 Ga[2]

Désignations

d Leo[7], 58 Leo, HD 95345, HIP 53807, HR 4291, BD+04°2407, FK5 1284 , SAO 118610, WDS J11006 +0337AB[5]

58 Leonis (en abrégé 58 Leo) est une étoile géante de la constellation zodiacale du Lion. Elle porte également la désignation de Bayer de d Leonis, 58 Leonis étant sa désignation de Flamsteed[7]. Elle est visible à l'œil nu avec une magnitude apparente de 4,85[2]. L'étoile présente une parallaxe annuelle de 9,63 mas mesurée par le satellite Gaia, ce qui indique qu'elle est distante d'environ ∼ 339 a.l. (∼ 104 pc) de la Terre[1]. Elle s'éloigne du Système solaire à une vitesse radiale de +6,0 km/s[2].

58 Leonis est une étoile géante rouge évoluée de type spectral K0,5 III Fe-0,5[3], avec la notation « Fe-0,5 » qui indique que son spectre montre une légère sous-abondance en fer. Elle est estimée être 1,89 fois plus massive que le Soleil et être âgée de 1,69 milliard d'années. L'étoile est 182 fois plus lumineuse que le Soleil et sa température de surface est de 4 519 K[2].

58 Leonis a été identifiée comme une étoile à baryum par P. M. Williams (1971)[8]. Ce type d'étoiles présente un enrichissement en éléments issus du processus s dans leur atmosphère. Ces éléments pourraient avoir été acquis lors d'une ancienne phase de transfert de masse à partir d'un compagnon depuis devenu une naine blanche, alors qu'il passait par la phase de la branche asymptotique des géantes[9]. MacConnell et al. (1972) ont classé 58 Leonis comme une étoile à baryum marginale[6]. De Castro et al. (2016) ne la considèrent que comme une étoile à baryum probable, en raison du faible degré d'enrichissement en éléments issus du processus s, et ils l'ont rejetée de leur échantillon. Plutôt que d'avoir un compagnon évolué, elle pourrait plutôt s'être formée dans un nuage qui était légèrement enrichi en éléments du processus s[6].

Notes et références

  1. a b c d e et f (en) A. Vallenari et al. (Gaia collaboration), « Gaia Data Release 3 : Summary of the content and survey properties », Astronomy & Astrophysics, vol. 674,‎ , article no A1 (DOI 10.1051/0004-6361/202243940, Bibcode 2023A&A...674A...1G, arXiv 2208.00211). Notice Gaia DR3 pour cette source sur VizieR.
  2. a b c d e f g h et i (en) R. Earle Luck, « Abundances in the Local Region. I. G and K Giants », The Astronomical Journal, vol. 150, no 3,‎ , p. 88 (DOI 10.1088/0004-6256/150/3/88, Bibcode 2015AJ....150...88L, arXiv 1507.01466)
  3. a et b (en) Philip C. Keenan et Raymond C. McNeil, « The Perkins catalog of revised MK types for the cooler stars », The Astrophysical Journal Supplement Series, vol. 71,‎ , p. 245 (DOI 10.1086/191373, Bibcode 1989ApJS...71..245K)
  4. a b et c (en) D. Hoffleit et W. H. Warren, « Bright Star Catalogue, 5e éd. », Catalogue de données en ligne VizieR : V/50. Publié à l'origine dans : 1964BS....C......0H, vol. 5050,‎ (Bibcode 1995yCat.5050....0H)
  5. a et b (en) * 58 Leo -- Double or Multiple Star sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
  6. a b c d et e (en) D. B. De Castro et al., « Chemical abundances and kinematics of barium stars », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 459, no 4,‎ , p. 4299 (DOI 10.1093/mnras/stw815, Bibcode 2016MNRAS.459.4299D, arXiv 1604.03031)
  7. a et b (en) N. D. Kostjuk, « HD-DM-GC-HR-HIP-Bayer-Flamsteed Cross Index », Centre de données astronomiques de Strasbourg, (consulté le )
  8. (en) P. M. Williams, « Abundances in five newly-discovered Ba II stars », The Observatory, vol. 91,‎ , p. 37–39 (Bibcode 1971Obs....91...37W)
  9. (en) J. Bergeat et A. Knapik, « The barium stars in the Hertzsprung-Russel diagram », Astronomy & Astrophysics, vol. 321,‎ , article no L9 (Bibcode 1997A&A...321L...9B)

Liens externes

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