Fin , après le remplacement du général Andriy Kovaltchouk par Oleksandr Tarnavsky, la 17e brigade de chars et la 57e brigade sont repositionnées sur l'axe nord-est le long du Dniepr où est déplacé l'effort principal. Dans la nuit du , les 17e, 57e et 60e brigade mécanisée attaquent massivement les positions russes et réalisent une percée. Le , la brigade libère la commune de Havrylivka(uk) puis atteint Doudtchany où les russes font sauter le pont. La brigade participe ensuite à la libération de Kherson.
Front de l'est
Au cours du mois de , comme la majorité des unités stationnés dans l'oblast de Kherson, la 57e brigade est déployé dans la bataille de Bakhmout afin de retenir les assauts russes. Au côté de la 71e brigade de chasseurs, elle contient les russes à l'entrée de la ville relevant la 58e brigade motorisée. Au cours des cinq mois suivants, les hommes de la 57e brigade affrontent les troupes du groupe Wagner dans de sanglants combats. A partir du mois de , la brigade participe aux contre-attaques ukrainiennes à Bakhmout, sur le saillant nord de la ville en direction de Yahidne et Berkhivka. En , la brigade est redéployée vers Synkivka (Raïon de Tchernihiv) pour faire face à l'offensive russe de Koupiansk.
Initialement, la brigade était équipée à la façon type de l'armée ukrainienne. Elle a depuis reçu un certain nombre de véhicules occidentaux ou plus modernes : le bataillon de chars est équipé de T-64BV modèle 2022, les bataillons motorisés et de mêlée de BMP-1, YPR-765 hollandais, de KTO Rosomak polonais, son groupe d'artillerie de 2S22 Bohdana 2.0 automoteurs et de M777 américains.
↑Dans les Forces armées de l'Ukraine, une « division d'artillerie » (en ukrainien : артилері́йський дивізіо́н) est composée de trois batteries d'artillerie (батаре́я артилері́йська), chacune avec six pièces ; les anglophones traduisent la notion de « division » par battalion, car équivalent en effectif à un bataillon.