En , la division est réarmée avec des ICBMUR-100 (SS-11, 10 000 km de portée) installés dans 60 silos (six régiments) puis 90 (neuf régiments) dispersés autour de Khmelnytskyï. En -, nouvelle modernisation avec des UR-100N (SS-19, mirvés à six ogives), puis en - avec des UR-100NU (SS-19 3e modèle)[1]. Le passage sous contrôle ukrainien a comme conséquences le désarmement des installations, le démantèlement des ICBM et l'enfouissement des silos de à .
Des détachements de la brigade sont engagés dans la guerre du Donbass, tirant une centaine de missiles balistiques, la première fois le pour les combats de Chakhtarsk et Saour-Mogyla[2] ; lors de l'évacuation d'Ilovaïsk, c'est toute une division de la brigade qui assure des tirs sur demande.
Le , la brigade, qui a perdu dans le cadre de la décommunisation de - ses titres honorifiques hérités de la période soviétique, reçoit en remplacement le nom de sainte Barbe[3] (la sainte patronne des artilleurs). Le , est organisée la cérémonie de remise de ses nouveaux drapeaux (un par unité) à l'effigie de la sainte sur deux canons croisés, ainsi que son emblème au scorpion noir (sa queue se terminant par un missile) sur fond rouge (la couleur de l'artillerie ukrainienne), le tout béni par le métropolite de Khmelnytskyï[4].
↑Dans les Forces armées de l'Ukraine, une « division d'artillerie » (en ukrainien : артилері́йський дивізіо́н) est un groupe de plusieurs batteries d'artillerie (батаре́я артилері́йська) ; les anglophones traduisent la notion de « division » par battalion, car équivalent en effectif à un bataillon. Dans le cas de la 19e brigade, chaque division de missiles (ракетний дивізіон) comprend quatre batteries, chacune avec un système lance-missile balistique ; la batterie équipée de BM-30 Smertch comprend six lance-roquettes multiples.