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Le , le 43e bataillon de tirailleurs sénégalais, titulaire de quatre citations à l’ordre de l’armée, se voit attribuer la fourragère aux couleurs du ruban de la Médaille militaire. Formation constituée pour le conflit, le bataillon est dissous le mois suivant. Sa Croix de guerre 1914-1918 avec quatre palmes et sa fourragère sont alors transmises au 1er régiment de tirailleurs sénégalais le , afin de « reconnaître et récompenser les troupes sénégalaises pendant la guerre actuelle » selon les mots de Georges Clemenceau[1].
Après la guerre, le régiment reçoit l'inscription Grande Guerre 1914-1918 en mémoire de toutes les unités de tirailleurs engagées dans la guerre[1].
Entre-deux-guerres
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Seconde Guerre mondiale
Le 2 septembre 1939, le régiment est renommé 1er régiment mobile de tirailleurs sénégalais[2]. Il est constitué jusqu'en mars 1940 des 1er et 2e bataillons mobiles de tirailleurs sénégalais (BMTS). Une des compagnies du régiment, stationnée en Casamance, donne naissance au 7e BMTS, dissous dès le [3]. Le 1er RTS reprend son nom d'origine le [2].
En 2006, Abdoulaye Wade, président de la République du Sénégal, finance la fabrication d’une nouvelle réplique du drapeau. Destiné à rejoindre le 21e régiment d’Infanterie de Marine à Fréjus, régiment gardien des traditions des troupes indigènes, ce nouveau drapeau doit remplacer le drapeau du 6e RTS, largement marqué par l’usure du temps[5].
Les neuf inscriptions de batailles brodées sur la soie de l’emblème du 1er RTS, la croix de la Légion d’honneur, la croix de guerre avec quatre palmes et la fourragère aux couleurs de la médaille militaire accrochés à sa cravate, témoignent désormais à Dakar comme à Fréjus, des sacrifices consentis par les tirailleurs, les sous-officiers et les officiers, africains et français, frères d’armes, qui ont servi glorieusement au sein de l’armée française pendant plus d’un siècle
Drapeau
Il porte dans ses plis les inscriptions suivantes[6] :
Décision conférant la Croix de Guerre avec quatre palmes et la Fourragère aux couleurs du ruban de la Médaille Militaire au drapeau du 1er régiment de tirailleurs sénégalais
« Les Troupes sénégalaises ont participé d'une façon particulièrement brillante aux opérations de la Grande Guerre. En plus des sénégalais qui servaient sous nos Drapeaux au , il n'a pas été recruté, de 1914 à 1918, moins de cent quatre-vingt mille militaires indigènes dans l'Ouest Africain, sur lesquels environ cent trente-cinq mille ont été transportés dans la Métropole. Nombreux sont les bataillons sénégalais qui ont été l'objet de citations collectives. Certains de ces bataillons ont été supprimés. Il importe que le souvenir des hauts faits d'armes accomplis par nos Sujets Africains soit perpétué de façon concrète.
[…] le Drapeau du 1er régiment de tirailleurs sénégalais pourrait porter la Croix de Guerre avec quatre palmes et la Fourragère aux couleurs du ruban de la Médaille Militaire, distinctions conférées au 43e bataillon de tirailleurs sénégalais, unité indigène à laquelle ont été attribuées les plus hautes récompenses. La Légion d'Honneur a été décernée le au Drapeau du 1er régiment de tirailleurs sénégalais pour reconnaître et récompenser les services rendus par les sénégalais pendant la période d'expansion coloniale succédant à la guerre de 1870-1871. La Croix de Guerre et la Fourragère viendront reconnaître et récompenser les Troupes sénégalaises pendant la guerre actuelle. Elles symboliseront le loyalisme et le courage de nos Sujets Africains. »
— Décision conférant la Croix de Guerre avec quatre palmes et la Fourragère aux couleurs de la Médaille Militaire au drapeau du 1er régiment de tirailleurs sénégalais, Ordre Général N° 46 du Général de Division Bonnier, commandant Supérieur des Troupes du Groupe de l'A.O.F., 10 juin 1919[10]
Insigne
Case, palmier et écu au sigle 1er RTS, sur une ancre posée en biais.
Personnalités ayant servi au 1er régiment de tirailleurs sénégalais
↑ abcdef et gAntoine Champeaux, « Le patrimoine de tradition des troupes indigènes », Revue historique des armées, no 271, , p. 89–106 (ISSN0035-3299, lire en ligne, consulté le )
↑Jacques Sicard, « Les bataillons de tirailleurs de territoire », Militaria Magazine, no 115, , p. 46-51
↑Julien Fargettas « La révolte des tirailleurs sénégalais de Tiaroye », Vingtième Siècle. Revue d'histoire 4/2006 (no 92), p. 124
↑Musée des troupes de marine, route de Bagnols en Forêt - BP 94 83608 FRÉJUS cedex
↑Décision no 12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, no 27, 9 novembre 2007
↑Décret est signé par le président Raymond Poincaré le 23 février 1913
↑La Légion d'Honneur a été décernée le 14 juillet 1913 au Drapeau du 1er régiment de tirailleurs sénégalais pour reconnaître et récompenser les services rendus par les sénégalais pendant la période d'expansion coloniale succédant à la guerre de 1870-1871
↑Par câblogramme 1352 du 27 mars 1919, le Ministre des Colonies a fait connaître que la Fourragère aux couleurs du ruban de la Médaille Militaire avait été attribuée au drapeau du 1er régiment de tirailleurs sénégalais ; à l'exclusion du personnel de ce régiment. Dakar, le 10 juin 1919, Le Général de Division Bonnier, Commandant Supérieur des Troupes du Groupe de l'A. O. E.
↑Armée Française, Les armées françaises d'outre-mer, Impr. nationale, 1931, v3, p.70