Les groupes de reconnaissance des divisions d’infanterie (GRDI) formés par des escadrons mixtes de cavalerie (motorisée et hippomobile) sont créés par note de l’état major de l’armée le , pour assurer la recherche de renseignement, la prise de contact avec l'ennemi et des actions de retardement au profit des divisions d'infanterie françaises[1].
Les deux échelons GRDI (échelon A d'active et échelon B de réserve) se regroupent entre le et le à Allennes-les-Marais, dans le Nord[3]. Pendant la drôle de guerre, la 5e DIM reste d'abord en arrière du front. Mi-septembre le GRDI rejoint la Meuse autour de Saint-Benoît-en-Woëvre puis en octobre il stationne dans la région de Dommartin-Lettrée (Marne)[5]. Début janvier, le GRDI rejoint avec sa division la Moselle (région de Morhange), prenant la rélève du 6e GRDI. Pendant l'hiver, quasiment tous les véhicules de l'unité issus de la réquisition sont remplacés par des matériels neufs[6].
Le , le 1er GRDI est renforcé par le 1er Groupe de reconnaissance des corps d'armées (GRCA), formant un nouvel ensemble sous le nom de « 1er Groupement de reconnaissance de division d'infanterie ». Du 10 au , le 1er GRDI part d'Hirson, entre en Belgique, se positionne sur l'Ourthe, puis entre l'Ourthe et la Meuse avant de se replier à l'ouest de la Meuse.
Dans le camp retranché de Dunkerque, les restes du 1er GRDI se reforment, atteignant la valeur d'un escadron renforcé d'automitrailleuses. Cet escadron est incorporé aux débris des 7e GRDI et 18e GRCA. Ce nouveau groupement reçoit, les 25 et , l'ordre d'embarquement à Dunkerque, mais faute de moyens navals, une partie seulement embarque. L'autre partie se dirige alors sur Coudekerque-Branche, sous les ordres du colonel Mariot commandant le 7e GRDI.
Disloqué, le 1er GRDI est dissous le , les éléments hors la Poche de Dunkerque sont affectés dans plusieurs autres unités militaires :
Du 27 mai au , l'escadron restant participe à la protection de l'embarquement des troupes et à la défense des faubourgs sud de Dunkerque. Des combats ont lieu dans les environs de Coudekerque. Le , les escadrons sont capturés faute de moyens d’embarquement.
Durant la première quinzaine du mois de , un escadron reformé à Évreux participe aux combats sous l'écusson du 1er GRDI. Du 17 au , cet escadron participe, avec les Cadets, aux combats de Saumur malgré l'ordre du maréchal Pétain ordonnant de cesser les combats, la demande d'armistice étant faite. Ordre est donné à une formation motorisée de se replier et de se diriger sur Poitiers via Loudun.
Ordre de bataille
L’état major et le peloton de commandement étaient dirigés par les colonels Brenet puis Préaud, et leurs adjoints les capitaines Roger puis François Huet[10].
L’escadron hors rang (EHR) était à la charge du capitaine Georges Duluat[10].
Le groupe d'escadrons de découverte sous les ordres du capitaine de Rochebouet se composait de[10] :
L'escadron d'automitrailleuses de découverte du capitaine Ricaud[10] ;