Le régiment est formé le 1er janvier 1921 à partir du 113e régiment de tirailleurs de la Reichswehr de l'armée de transition. Le 19 mai 1922, le président du ReichEbert décrète que les unités doivent être désignées par le nom de leur région d'origine, et le régiment reçoit l'appellation "Badois". Au début des années 1920 encore, les bataillons de Constance et de Meiningen échangent leur appellation.
Dans le cadre de la réorganisation des régiments de la Reichswehr de la première vague de formation, le 1er bataillon rejoint le régiment d'infanterie Meiningen nouvellement formé (à partir du 15 octobre 1935, le 2e régiment de tirailleurs)[2]. Le 1er octobre 1934 également, dans le cadre de l'agrandissement de la Reichswehr, le régiment est rebaptisé régiment d'infanterie Konstanz[A 1] et le 15 octobre 1935 14e régiment d'infanterie.
Le régiment est subordonné au 5e commandant d'infanterie de la 5e division à Stuttgart.
Structure
En plus de l'état-major du régiment, le régiment se compose d'un escadron des transmissions
1er bataillon avec quartier général du bataillon et escadron des transmissions, 1er à 3e compagnies (de tirailleurs) avec 3 pelotons chacun de 3 groupes et 4e compagnie (MG),
2e bataillon avec quartier général de bataillon et escadron des transmissions, 5e à 7e compagnies (de tirailleurs) et 8e.compagnie (MG),
III. Bataillon avec quartier général de bataillon et escadron des transmissions, 9e à 11e compagnies (de tirailleurs) et 12e compagnie (MG),
13. (lanceur de mines),
Bataillon supplémentaire, à partir de 1921 bataillon d'entraînement avec les 15e et 16e compagnies (recrues) et la 17e compagnie (formation de sous-officier).
Armement et équipement
Armement principal
Les tirailleurs sont armés de la carabine K98a. Chaque peloton possède une mitrailleuse légère 08/15.
Dans chacune des compagnies MG, le 1er peloton est composé de trois groupes avec trois mitrailleuses lourdes MG 08 sur affût, tiré par quatre chevaux, et les 2e au 4e pelotons sont composés de trois groupes avec trois mitrailleuses lourdes MG 08 sur affût, tiré par deux chevaux.
Les armes les plus lourdes du régiment sont les mortiers de la 13e compagnie. Le 1er peloton est équipé de deux lanceurs moyens de 17 cm, tirés par quatre chevaux, les 2e et 3e pelotons avec trois lanceurs légers de 7,6 cm, entraînés par paires.
Georg Tessin : Deutsche Verbände und Truppen, 1918–1939. Altes Heer. Freiwilligenverbände. Reichswehr. Heer. Luftwaffe. Landespolizei. Bearbeitet auf Grund der Unterlagen des Bundesarchiv-Militärarchivs; herausgegeben mit Unterstützung des Bundesarchivs und des Arbeitskreis für Wehrforschung. Biblio-Verlag, Osnabrück 1974, (ISBN3-7648-1000-9), S. 192 (eingeschränkte Vorschau in der Google-Buchsuche).