L'îlet fut, un temps, appelé îlet Brumant, du nom des grands-parents paternels de l'écrivaine Simone Schwarz-Bart, anciens propriétaires. Celle-ci avait ouvert, sur l'îlot, un restaurant dénommé Le Bout du Monde[1].
Géographie
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?
L'îlet à Cochons est le plus grand des îlots du Petit Cul-de-sac marin. Selon la plus haute autorité internationale en matière de délimitation des mers, l'Organisation hydrographique internationale (OHI), dans sa publication de renommée mondiale, « Limites des océans et des mers », 3e édition de 1953[2] il fait partie de la mer des Caraïbes comme l'ensemble de la Guadeloupe.
Les chroniqueurs de l'époque coloniale ont rapporté que les navires accostaient en Basse-Terre pour se ravitailler en eau et en bois ; ils se rendaient également sur l'îlet pour capturer des cochons sauvages d'où son nom[3]. L'écosystème est essentiellement marécageux. Le seul intérêt de l'îlot réside dans ses plages de sable blanc[1].
Histoire
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?
Les premiers habitants furent les Amérindiens, comme le prouvent les vestiges archéologiques, notamment des tessons en céramique, retrouvés sur place[1].
La présence de deux colons est signalée en 1745 ; des habitations sont construites et un four à chaux mis en service. En 1810, les Anglais, alors maîtres de la Guadeloupe, en font un lieu de quarantaine[4]. En 1825, une bananeraie, avec son habitation, est exploitée[5],[6].
En 1928, à la suite du passage de l'ouragan Okeechobee sur la Guadeloupe, l'îlot est entièrement, rasé et sort vierge de toute forme de vie[1].
Aujourd'hui, une vingtaine de propriétaires se partagent cet îlot quasi-désert[1]. Il est fréquenté par de nombreux pêcheurs et plaisanciers en particulier le week-end où des barbecues sont organisés.