Émetteur de Chevannes

Émetteur de Chevannes

Présentation

Type	Émetteur d'ondes radioélectriques
Fondation	1960
Propriétaire	Direction générale de l'aviation civile

Localisation

Localisation	France

Coordonnées	48° 32′ 08″ N, 2° 27′ 48″ E

modifier - modifier le code - modifier Wikidata

Le centre émetteur de Chevannes était un émetteur ondes courtes (haute fréquence), construit dans les années 1960 pour l'aviation civile.

Histoire

La parution au journal officiel d'un décret fixant l'étendue du centre émetteur sur la commune lance les travaux. La construction débute dans les années 1960 sur la commune de Chevannes à l'époque en Seine-et-Oise^[1]. Il remplace le Centre d'émission de Belle Epine et fut surnommé "la cathédrale" en raison de sa grande hauteur sous plafond^[2].

Le site comporte deux bâtiments. Celui en forme de croix et faisant face à la voie d'accès est le bâtiment émission et celui situé en position arrière est le bâtiment centrale électrique.

L'objectif de ce centre d'émission était la fiabilisation des liaisons radios haute fréquence de 3 à 20 MHz en service fixe sol-sol et mobile sol-air. D'autres centres de la même nature, mais de dimensions plus réduites, avaient été construits à Dakar, Brazzaville et Tananarive^[2].

Le centre possédait de nombreuses antennes^[2] :

• 13 antennes losange pour les liaisons à grande distance
• 38 antennes delta pour les liaisons intra-européennes.
• 23 antennes omnidirectionnelles

A l'origine, des émetteurs de 10 kW du fabricant Société Française Radioélectrique (SFR) équipait le site. Équipements plus tard remplacés par des émetteurs 5 kW du fabricant Ateliers de Montages Electriques (AME) et 1 kW du fabricant Télécommunications Radioélectriques et Téléphoniques (TRT) dérivés des matériels utilisés par l'armée^[2].

Cette technologie de transmission par haute fréquence est dépassée lorsque les liaisons satellitaires deviennent possibles.

Après la décommission de l’émetteur, la direction générale de l'aviation y stocke ses archives. Plusieurs programmes de réhabilitation sont envisagés tels que la transformation du site en aire d’accueil pour gens du voyage ou bien l'installation d’activités agricoles sur les 110 hectares du site^[3],[4].

Références

1. République Française, Journal officiel, Paris, 8 et 9 juin 1964, p. 4936
2. Mission mémoire de l’aviation civile, Le temps des ingénieurs de la navigation aérienne : Mémoire Techniques 1945-1985, Paris, service de l’information aéronautique, 2013, 256 p. (ISBN 978-2-11-138562-7, ISSN 1956-8746, lire en ligne), p. 70, 71
3. Par Cécile Chevallier Le 14 avril 2022 à 15h48, « Essonne : pas de gens du voyage mais des fermiers bio sur les terrains de l’aviation civile », sur leparisien.fr, 14 avril 2022 (consulté le 30 novembre 2024)
4. Par Cécile Chevallier Le 20 avril 2017 à 14h10, « Chevannes : les légumes bio remplacent les archives de l’aviation », sur leparisien.fr, 20 avril 2017 (consulté le 30 novembre 2024)

Liens externes