On trouve trace de l'église Saint-Étienne dès 1092. Il ne subsiste, de l'époque, que le clocher, trace peu fréquente de l'art roman en Franche-Comté.
Le curé de Boussières, Jean d'Orchamps, fit construire l'avant-porche entre 1562 et 1584, date gravée sur la pierre au-dessus de la clé de voûte de la porte. La clef de voûte centrale de ce porche, voûté en croisée d'ogives, porte les armes de la famille d'Orchamps. C'est ici que se déroulait les cérémonies de réconciliation des paroissiens en conflit qui, sinon, ne pouvaient pas « faire leur Pâques ».
Quant à la nef, après s'être effondrée, elle fut rebâtie en 1787. On trouve dans l'édifice, dans l'angle nord-ouest, la première pierre de la restauration ; elle porte l'inscription « C. Chauvey, curé, 1737 ».
Le clocher et le porche font l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le [1].
Architecture
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Le clocher atteint trente-deux mètres de hauteur et quatre de ses cinq parties sont marquées de bandes lombardes. Deux cloches font vibrer le clocher :
George Claudine qui affiche un poids respectable de neuf cent quarante kilogrammes
George Marie-Berthe, plus humble avec ses huit cents kilogrammes, revêtue de ces mots apaisants et rassurants par leur grandeur et leur portée : « Je loue l'éternel, je parle aux mortels, je chante les nouveau-nés, je pleure les morts. »
Mobilier
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