Moniale à l'abbaye de Coldingham, Æbbe se serait tranché le nez et la lèvre supérieure pour éviter d'être violée par des maraudeurs vikings, un exemple suivi par les autres membres de sa communauté. Elles auraient ainsi échappé au viol, mais péri dans l'incendie du monastère par les Vikings, événement qui aurait eu lieu le [1].
Les premiers à mentionner Æbbe sont deux chroniqueurs du XIIIe siècle : Matthieu Paris dans sa Chronica maiora et Roger de Wendover dans ses Flores Historiarum. Faute d'attestation antérieure, son histoire est considérée comme douteuse par les historiens contemporains[2].