L'île a été aménagée pour la randonnée. On y accède par une écluse.
Histoire
Les sources médiévales préfèrent presque toujours désigner cette île sous le nom beaucoup plus ancien de Cauquenne ou île Bermond de Sigean. Il y a une jurisprudence sur la domanialité maritime concernant les acquisitions antérieures à 1566. Le destin juridique de ce minuscule massif calcaire que constitue Sainte-Lucie échappe ainsi à des normes concernant les lacs salés[3].
Dans l'Antiquité, l'île était un lieu d’ancrage pour les bateaux de commerce[4]. Elle est mentionnée pour la première fois dans l'histoire en 881 et abrite les vestiges d'une ancienne chapelle dépendance abbatiale de Saint-Laurent de Nielle (aujourd'hui, Saint-Laurent-de-la-Cabrerisse) dont elle tiendrait son nom[5]. Les ruines sont réapparues à la suite de la tempête de , qui, en arrachant de nombreux pins, a remis au jour les vestiges disparus depuis les années 1980[6].
↑André Gouron, « Histoire et domaine public maritime : l'île de Sainte-Lucie », Annales du Midi, vol. 89, no 131, , p. 93–101 (DOI10.3406/anami.1977.1666, lire en ligne, consulté le )