Il est maire de Cluis en 1864, président de la Société de secours mutuel, conseiller d'arrondissement en 1869, conseiller général du canton de Neuvy-Saint-Sépulchre en 1870.
Il est révoqué de sa fonction de maire en 1870, ayant déclaré après le ne vouloir tenir son mandat que du libre choix de ses concitoyens et non "d'un gouvernement d'aventures et d'aventuriers".
Il est membre en 1872 du conseil départemental de l'Instruction publique. Élu le député de l'Indre (arrondissement de La Châtre), par 7 355 voix sur 12 945 votants, il siège parmi la droite bonapartiste (Union des droites). Il est réélu le en améliorant sa position (10 576 voix sur 13 866 votants), et le sera (Union des droites) en 1881, 1885 et 1889. Son mandat lui sera renouvelé en 1893, 1898 et 1902. Après avoir été élu constamment au premier tour, il ne se représente pas aux élections de 1906, alors qu'il a 75 ans, et meurt dans son château de Cluis à l'âge de 80 ans.
« Étienne de Saint-Martin », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960 [détail de l’édition]