Elle est notamment reconnue pour son caractèreColine pensé pour les contraintes en dimensions du livre de poche et utilisé notablement au Québec[5]. Publiée en 2009, la famille du Coline est inspirée par les travaux du typographe français Simon de Colines[6].
Travaillant un temps pour les éditions Xavier Barral[7], elle décide de se lancer en indépendante avec la création de sa fonderie typographique A is for fonts qu'elle a créée à Paris[8] en 2010, dans un premier temps nommée A is for apple.
En 2014, le Centre national des arts plastiques fait l'acquisition des documents, dessins, collages, notes et fichiers numériques de toutes les étapes de réalisation ayant servi au développement du caractère Coline[2].
En 2011, son caractère Coline reçoit le prix du design typographique du Tokyo Type Directors Club[7]. Elle est aussi lauréate 2020 de la Villa Kujoyama avec son projet Création d’une police de caractères à cursivité variable : de la calligraphie à la typographie[4],[11]. Elle est invitée à l'édition 2022 de la Journée romande de la typographie[12].
↑Ségolène Le Men, Emilie Rigaud, Marie Ferré, Arantxa Romero González, Albert DuPont, Nathalie Woog et Catherine Denis, « Écritures en mouvement », écriture et image, Université Paris-Nanterre, no 2, , p. 172-213 (ISSN2780-4208, lire en ligne, consulté le )