Présumément en bonne santé au moment de son arrestation, le jeune Gray, âgé de 25 ans, subit des blessures à la colonne vertébrale et au larynx. Plongé dans un coma le durant sa détention et pour des raisons indéterminées, il meurt sept jours plus tard sans avoir repris connaissance. Six agents de la police de Baltimore sont suspendus à la suite du décès et une enquête est ouverte.
Des manifestations, qui se déroulent pacifiquement, sont tenues à Baltimore dans les jours qui suivent la mort de Freddie Gray. Des affrontements entre des citoyens et des policiers surviennent le . Des rassemblements apparemment spontanés se produisent le en après-midi, après les obsèques de Gray.
La nuit du lundi au mardi se termine sur 235 arrestations, dont 34 de personnes d'âge mineur, selon la police de Baltimore[3]. La ville rapporte 144 véhicules et 15 immeubles en feu[3]. Vingt policiers subissent des blessures[3].
Les émeutes de Baltimore ont été dénoncées dans la chanson Baltimore de Prince.
À la suite des événements, un rapport a conduit à questionner la pratique de la tolérance zéro impulsée par la hiérarchie policière qui en fait conduit à une logique du « eux contre nous », retournant la police contre les habitants qu'ils sont censés protéger[5] : cette logique a conduit à arrêter des personnes pour des faits mineurs comme le fait de traîner dans la rue. Elle a également conduit à des pratiques contraires à la Constitution[5].
↑ a et bViolences policières : le département de la justice accable la police de Baltimore
www.lemonde.fr/ameriques/article/2016/08/10/violences-policieres-le-departement-de-la-justice-accable-la-police-de-baltimore_4980818_3222.html