L’édifice actuel est l’église paroissiale de l’ancienne commune de Saint-Aubin-sur-Auquainville avant son rattachement à Auquainville durant la Monarchie de Juillet.
L’église est dédiée à saint Aubin. Un autel latéral porte une statue de saint Quentin, et un pèlerinage à ce saint avait lieu ici jusqu’en 1970[3]. Saint Quentin et saint Aubin étaient invoqués pour guérir certains problèmes de santé comme la toux ou la coqueluche[3].
L'édifice date du XVe et XVIIIe[1]. Le chevet plat plaide en faveur d’un édifice primitif du bas Moyen Âge.
Les fenêtres sont refaites au XVIIIe[1]. Des travaux ont peut-être également affecté le chœur au XIXe[3].
Une restauration importante au début du XXIe a porté sur la toiture, charpente et couverture[3], afin de la protéger des intempéries[4]. La toiture de la nef de l’édifice était protégé en partie par une simple bâche[3].
Des travaux réalisés en 2009 avec l'aide de La Sauvegarde de l'art français qui accorde une somme de 10 000 € permettent de régler certains problèmes[3].
Des restaurations intérieures restaient nécessaires après 2009[3]. En 2012 une subvention de 1 410 € est accordée sur réserve parlementaire afin de restaurer une partie du mobilier de l’église, le maître-autel, les autels latéraux et les chandeliers[5].
L’église a une longueur de 21 mètres. Le clocher est muni d’ardoises et la nef de tuiles[3]. L’édifice possède une seule nef et un clocher est installé en façade[1].
Le chœur est long de 7 mètres et large de 6 mètres[3].
Les fenêtres du XVIIIe possèdent une alternance de pierres et de briques roses de Saint-Germain-de-Livet[3]. Des fenêtres ont été anciennement obturées, dans la façade et aussi dans le chœur.
Une sacristie de calcaire et de briques est adossée au mur sud de la nef[3].
L'édifice a conservé son mobilier intérieur et « la totalité de son agencement ancien »[1].