La Révolution iranienne, avec l'interdiction du Coca-Cola, a facilité l’extension de cet ersatz de Coca-Cola qui tire son nom de la source sacrée de Zamzam, située près de La Mecque, où la tradition affirme qu'Agar a tiré de l'eau pour son fils Ismaël[1],[2]
La marque appartient à la Bonyad-e Mostazafen va Janbazan, l'une des nombreuses Bonyads (organisation caritative) iraniennes qui contrôlent des pans entiers de l’économie du pays[3]. En 2002, elle emploie 7 780 personnes dans 16 usines en Iran, les principales étant à Téhéran et au nord-est de Mashhad. Son chiffre d'affaires à cette date est de 162 millions de dollars américains (
230 millions actuels).
Auparavant exporté seulement en Irak, en Afghanistan et plusieurs pays d'Afrique au XXe siècle, il est populaire au Moyen-Orient, où il représente une alternative aux marques américaines telles que Pepsi-Cola et Coca-Cola. Il est également vendu en Europe.
Les fabricants de Zam Zam Cola souhaitaient en 2002 fournir les deux millions de pèlerins de La Mecque[4] et, après un lancement au printemps sur le marché de l'archipel de Bahreïn, Zamzam a tenté de s'attaquer au marché du soda saoudien où elle a été, en 2006, interdite au commerce. La même année, un projet d'implantation d'un site de production au Maroc a échoué[5].