Yves Barbier est le fils d'Honoré Marie Joseph Barbier, chef d'escadron, chevalier de la Légion d'Honneur, originaire d'Avallon (Yonne) et de Léonie Moyne, originaire de Beaune (Côte d'Or)[4].
Il adhère au mouvement Défense de la France, puis en assume la responsabilité départementale. La résistance se structure en 1943, autour de la presse clandestine et de sa diffusion, des actions de renseignements, de sabotages (des cheminots font sauter plusieurs locomotives et du matériel ferroviaire au dépôt de Vesoul en )[5].
Il est emprisonné à Besançon puis à Dijon jusqu'au , jour où il est conduit dans les bois de Norges et exécuté, en compagnie de Marcel Beninger, Claude Leguyader, Jean Rochet - qui survivra, quoique handicapé, jusqu'en 1983 (Mort pour la France). Dijon fut libérée le .
↑François Marcot, La Résistance et les Français : lutte armée et maquis : colloque international de Besançon 15-17 juin, Volume 617, Paris, Presses universitaires de Franche-Comté, , 549 p. (ISBN2-251-60617-3, lire en ligne), p. 280