Née à Kazan, d’un père ingénieur spatial et d’une mère journaliste dans la presse soviétique puis au quotidien gouvernemental Rossiyskaya Gazeta. Influencée par le métier de sa mère, elle déclare : « Ma mère m’a aidée à choisir ma voie. Je l’imitais en écrivant des articles à l’âge de 13 ou 15 ans. J’ai vite compris que le journalisme m’offrirait plus de liberté d’action et d’expression[1]. »
Xenia Fedorova obtient un Executive MBA à la Berlin School of Creative Leadership(en)[2] en 2014. Elle est finaliste de TEFI-2008 pour le meilleur bulletin d’informations (nomination « bulletin d’informations » : « meilleur journal télévisé consacré aux évènements en Géorgie »).
De à , elle dirige le service d’actualités internationales de RT[4]. De à , elle est producteur exécutif de RT[4].
De à , elle est directrice du bureau de développement et d’avancement des projets médiatiques de RT. En , elle a lancé le premier projet d’agence vidéo anglophone de Russie RT Free Video.
En 2012, elle devient chef de la direction de l’information à destination de la Russie, la CEI et les pays baltes[réf. souhaitée].
En 2014, elle est chef de la direction de l’information en français. En 2015, elle devient directrice de l’agence de presse globale Ruptly dont le siège se situe à Berlin[réf. souhaitée].
En 2017, elle devient présidente et directrice de l'information de la société RT France[5] dont le siège social se situe à Paris qui exploite d'abord un site web puis émet en France dès le . En tant que directrice de l'information, elle définit la chaine comme « une source alternative d’opinion, différente des médias mainstream français »[6].
Le , la chaîne RT France est mise en demeure par le CSA pour des « manquements à l'honnêteté, à la rigueur de l'information et à la diversité des points de vue » concernant un reportage sur la guerre en Syrie. Face à cette mise en demeure, Xenia Fedorova dénonce une forme de censure : « Nous ne sommes pas d'accord avec le CSA sur cette mise en demeure. Le gouvernement essaie de faire peur au public français pour censurer un média qui ne respecte pas l'opinion dominante sur certains sujets, comme la guerre en Syrie »[7].