Diplômé de l'École des hautes études en sciences sociales, il est l'auteur d'un mémoire[réf. nécessaire] sur les images mentales, publiée aux PUF, en 1993, sous le titre L'imagerie mentale. Xavier Lameyre est l'auteur de nombreuses publications relatives à la délinquance sexuelle[2] et aux soins pénalement ordonnés.
Xavier Lameyre a été au cœur d'une polémique aux mois de février et . En poste au tribunal de Grande Instance de Créteil, il a été surnommé « Liberator «[4] par les syndicats de police. En effet, trois syndicats de police ont accusé Xavier Lameyre, juge des libertés et de la détention à l'époque, de refuser de prolonger les gardes à vue pour trafic de stupéfiants qui peuvent durer jusqu’à quatre jours. Cette prise de position a suscité une importante polémique[5] puisque Xavier Lameyre a été évincé de son poste et nommé à la présidence d'une chambre du tribunal correctionnel[6]. La ministre de la Justice de l'époque, Michèle Alliot-Marie avait alors considéré qu'il ne s'agissait pas d'une sanction.
Principaux ouvrages
(avec Marie Brossy-Patin), Vous avez dit justice ?, La Documentation française, Paris, 2006.
Le guide des peines : prononcé, exécution et application, Dalloz, coll. « Guides Dalloz », 2005, 3e éd., 450 p. (en collaboration avec B. Lavielle)
Les violences sexuelles, Toulouse, Milan, coll. « Les Essentiels », n° 198, 2001, 64 p.
La criminalité sexuelle, Paris, Flammarion, coll. « Dominos », n° 206, 2000, 127 p.
L’imagerie mentale, Paris, PUF, coll. « Que sais-je ? », n° 2780, 1993, 127 p.