Lora travaille sur un chantier à Sofia[1], en Bulgarie, pour subvenir aux besoins de Sonja, sa sœur de 19 ans, et de Ana, sa mère qui se consacre à l'astrologie et à la méditation. En pleine journée, Sonja arrive en pleurs sur le chantier et lui annonce qu'elle a découvert que son copain était un homme marié, volage, bisexuel, et qu'il l'a probablement infecté avec le VIH.
Pendant ce temps, leur tante Veronica élève son enfant à la maison après avoir arrêté son travail, et se bat contre une dépression post-partum. Quant à Yoana, lesbienne et sœur jumelle de Veronica, elle travaille pour une ONG et doit faire face à l'opposition du gouvernement vis à vis de la ratification de la convention d'Istanbul.
Libération qualifie le film de « œuvre d'un féminisme radical portée par un casting formidable »[2]. Têtu quant à lui loue la colère du film, et la façon dont il expose les violences faites aux femmes[3].
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L'idée du film vient de Byliana Kazakova, la soeur jumelle de Vesela Kazakova, qui a écrit une histoire sur la dépression périnatale[5].
En , mk2 films annonce avoir obtenu les droits de distribution du film[6].
Autour du film
Les rôles des 3 sœurs Ana, Yoana et Veronica sont joués par une des réalisatrices et ses deux soeurs[7].
Notes et références
↑(en) K.J. Yossman, « ‘Borat Subsequent Moviefilm’ Star Maria Bakalova Stars in Cannes Contender ‘Women Do Cry,’ First Clip Released (EXCLUSIVE) », Variety, (lire en ligne)
↑Franck Finance-Madureira, « "Women Do Cry" : un film féministe en colère, révolté et puissant », Têtu, (lire en ligne).
↑« Lе film bulgare "Les femmes pleurent vraiment" sera présenté au Festival de Cannes », Radio Bulgarie, (lire en ligne).
↑Yaël Hirsch, « Cannes 2021, Un certain regard : Rencontre avec les réalisatrices de Women do cry, Mina Mileva et Vesela Kazakova », Toute la culture, (lire en ligne)
↑(en) Melanie Goodfellow, « mk2 films boards Mina Mileva, Vesela Kazakova’s ‘Women Do Cry’ starring ‘Borat 2’ breakout Maria Bakalova (exclusive) », Screendaily, (lire en ligne)
↑« La condition des femmes en Bulgarie, par les réalisatrices de “Women do cry” », Telerama, (lire en ligne)