Willem Paerels

Willem Paerels né à Delft (Pays-Bas) le et mort à Braine-l'Alleud (dans le hameau de Paudure) le est un peintre belge de portraits, de paysages, de marines et de natures mortes.

Biographie

Il commence à dessiner dans l'atelier de décoration de son père à Delft et fait ses premiers essais de peinture.

Il s'installe à Bruxelles en 1894 et s'inscrit à l'académie des beaux-arts mais préfère fréquenter les ateliers libres.

Vers 1900, il commence à participer à des salons et expositions, avec des œuvres impressionnistes. Il se lie aux peintres Auguste Oleffe, Louis Thévenet et expose en leur compagnie au cercle Le Labeur, remplacé en 1907 par Vie et Lumière.

Au salon de La Libre Esthétique en 1906 il est classé parmi les peintres indépendants et participe ensuite à de nombreuses expositions, tant à l'étranger qu'en Belgique qui le font bientôt connaître du public.

Portrait de femme, 1912
Musée d'Ixelles

En 1914, une première exposition individuelle chez Giroux l'associe aux fauves brabançons que défend cette galerie bruxelloise. Durant les années de guerre qu'il passe en Hollande, non loin de Rik Wouters, il évolue en simplifiant les formes et accentuant les contrastes chromatiques.

A son retour à Bruxelles, en 1919, il expose régulièrement, notamment à la galerie Le Centaure, et à l'étranger.

Il reste fidèle au style élaboré durant les années de l'entre-deux-guerres. En 1930, il fut nommé professeur de dessin à l'académie des beaux-arts de Louvain, fonction qu'il assuma pendant près de vingt-cinq ans.

En 1934, une bourse du gouvernement lui permet de travailler en Espagne. Il participe aux expositions universelles de Bruxelles en 1935 et de Paris en 1937. Enfin, à l'occasion de son soixantième anniversaire, le Stedelijk Museum d'Amsterdam lui offrit une rétrospective.

Œuvre

Vers 1914, il tend à la simplifier les formes et accentuer les contrastes chromatiques. Cela caractérise les toiles de cette période.

Sous l'influence du constructivisme tel qu'il se développa en Belgique dans les années vingt, ses coloris s'assombrissent et les formes de ses paysages et natures mortes se font plus synthétiques. Son travail est proche alors de Ramah et de P. Maas.

Références

  1. David Colling, « Le don Raymond Lepée à l'Institut archéologique du Luxembourg 2015-2016 : errata & addenda », Bulletin trimestriel de l'Institut archéologique du Luxembourg, vol. 93, nos 3-4,‎ , p. 58

Bibliographie

Dictionnaire des peintres belges

Liens externes

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