Werner Marti

Werner Marti
Illustration.
Portrait officiel, 2007.
Fonctions
Conseiller national

(17 ans, 1 mois et 6 jours)
Législature 44e à 48e
Groupe politique socialiste (S)
Commission CdF et CTT
Successeur Martin Landolt
Conseiller d'État du canton de Glaris
Direction de l'économie

(8 ans)
Élection 18 mars 1990
Réélection 20 mars 1994
Préposé à la surveillance des prix

(7 ans, 11 mois et 30 jours)
Prédécesseur Joseph Deiss
Successeur Rudolf Strahm
Membre du Landrat du canton de Glaris

(4 ans)
Biographie
Date de naissance (67 ans)
Lieu de naissance Glaris
Nationalité Suisse
Parti politique Parti socialiste
Profession Avocat

Werner Marti, né le à Glaris (originaire de Sool), est une personnalité politique suisse du canton de Glaris, membre du Parti socialiste.

Il est conseiller d'État de 1990 à 1998 et conseiller national de fin 1991 à fin 2008. Il exerce également la fonction de Préposé à la surveillance des prix de 1996 à 2004.

Biographie

Werner Marti naît le à Glaris. Il est originaire de Sool, dans le même canton[1]. Son père est agriculteur[2].

Il suit l'école primaire à Sool et l'école secondaire à Schwanden, puis le gymnase à Glaris. Il fait ensuite des études de droit à l'Université de Zurich[2], où il décroche une licence[3].

Avocat de profession[4], il ouvre son propre cabinet en 1988 après avoir travaillé dans celui d'un autre avocat[5].

Il exerce la fonction de Surveillant des prix du [6] au [4],[7]. Il est le premier socialiste à ce poste[8].

Après avoir quitté le Parlement à la fin 2008, il entre au conseil d'administration d'AlpTransit Gotthard en [9] et en devient le président en [10]. Il devient également président du conseil d'administration de Billag en [11].

Il a le grade de major à l'armée[1].

Il est marié et père de trois enfants[1].

Parcours politique

Il est membre de l'exécutif de la commune de Sool et du parlement du canton de Glaris de 1986 à 1990[1].

Il est membre du gouvernement glaronnais de 1990 à 1998[1] (élection le  ; réélection le [12]), à la tête de la direction de l'économie[13]. À son élection, il est le plus jeune conseiller d'État de Suisse[14]. Critiqué pour son cumul de mandats[15] et devant faire face à une instruction pénale pour, entre autres, faux dans les titres dans ses activités d'avocat et de notaire[16], accusation dont il est acquitté par le Tribunal cantonal de Glaris le [17],[18], il annonce en qu'il ne se représentera pas à une deuxième réélection à la Landsgemeinde en [19],[20].

Il est élu au Conseil national en octobre 1991, s'imposant par 55 % des voix contre le candidat soutenu par l'ensemble de la droite, largement majoritaire dans le canton[21]. Il y siège jusqu'à fin 2008 et y est membre de la Commission des finances (CdF) et de la Commission des transports et des télécommunications (CTT)[1].

En 1995, il se déclare candidat à la succession d'Otto Stich au Conseil fédéral, mais il n'est pas retenu sur le ticket de son parti, qui lui préfère Moritz Leuenberger et Otto Piller[22].

En , il se porte candidat à la succession de Christiane Brunner à la présidence du Parti socialiste suisse[4]. Réuni en mars, le congrès du parti lui préfère cependant nettement Hans-Jürg Fehr, par 531 voix contre 360[23].

Il est candidat en à l'élection complémentaire au Conseil des États, provoquée par la démission du radical Fritz Schiesser (de)[24], mais il est nettement battu par le radical Pankraz Freitag (2 975 voix contre 4 568)[25].

Positionnement politique

Il est situé au centre de son parti[26], lui-même se déclarant en 2004 au centre-gauche de celui-ci[3], et en représente l'aile pragmatique[27].

Notes et références

  1. a b c d e et f « Biographie de Werner Marti », sur le site de l'Assemblée fédérale suisse.
  2. a et b Alain Maillard, « Journal d'un Glaronais à Genève », L'Hebdo,‎ , p. 17 (lire en ligne)
  3. a et b Adrien Bron, « Marti et Fehr s'affronteront en duel pour présider le PS », 24 heures,‎ , p. 7 (lire en ligne)
  4. a b et c Bernard Wuthrich, « Werner Marti quitte la Surveillance des prix pour briguer la présidence du PS », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
  5. Agence télégraphique suisse, « Sous le coup d'une enquête pénale, Monsieur Prix garde la confiance du Conseil d'État glaronais », Journal de Genève et Gazette de Lausanne,‎ , p. 8 (lire en ligne)
  6. Anouch Seydtaghia, « Les travaux d'Hercule de Monsieur Prix », 24 heures,‎ , p. 12 (lire en ligne)
  7. « La Suisse a son nouveau «Monsieur Prix» », Swissinfo,‎ (lire en ligne)
  8. Bernard Wuthrich, « Incompatibilité différée », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
  9. Agence télégraphique suisse, « Werner Marti abandonne le parlement », 24 heures,‎ , p. 7 (lire en ligne)
  10. (de) fest/sda, « Werner Marti neuer Verwaltungsratspräsident der AlpTransit Gotthard », sur www.news.ch, (consulté le )
  11. Agence télégraphique suisse, « Werner Marti à la tête de Billag », sur 20 minutes, (consulté le )
  12. « Dossier : élections cantonales - Glaris », sur Année politique suisse (consulté le )
  13. (de) sda/vin/cpm, « Werner Marti wird Tunnelbauer », sur Der Bund, (consulté le )
  14. Sabine Estier, « J'ai découvert que les Genevois ignorent à peu près tout de mon canton », Journal de Genève et Gazette de Lausanne,‎ , p. 2 (lire en ligne)
  15. Agence télégraphique suisse, « Le jeune nouveau M. Prix est soupçonné d'abus de confiance et de faux dans les titres », 24 heures,‎ , p. 10 (lire en ligne)
  16. Dominique Chouet, « Monsieur Prix réfute les accusations portées par un juge d'instruction », 24 heures,‎ , p. 9 (lire en ligne)
  17. « 24 heures en deux minutes - Monsieur Prix », Journal de Genève et Gazette de Lausanne,‎ , p. 28 (lire en ligne)
  18. (de) rz, « Freispruch für den Preisüberwacher », Neue Zürcher Zeitung,‎ , p. 13 (lire en ligne)
  19. Agence télégraphique suisse, « Le surveillant des prix Werner Marti répond à ses détracteurs », Journal de Genève et Gazette de Lausanne,‎ , p. 10 (lire en ligne)
  20. Willy Boder, « Werner Marti se débat contre des attaques personnelles », Le Nouveau Quotidien,‎ , p. 9 (lire en ligne)
  21. Thierry Meyer, « Glaris cultive une tradition porteuse d'avenir : l'innovation politique », Le Nouveau Quotidien,‎ , p. 8 (lire en ligne)
  22. Willy Boder, « Succession Stich, le ticket Piller-Leuenberger se détache sans passion », Le Nouveau Quotidien,‎ , p. 11 (lire en ligne)
  23. (de) « Fehr neuer SP-Präsident », sur Swissinfo, (consulté le )
  24. Monique Keller, « Un siège aux États pour s'asseoir un jour au Conseil fédéral », 24 heures,‎ , p. 5 (lire en ligne)
  25. (de) sda, « Glarner Ersatzwahl: Freitag siegt über Marti », sur 20 Minuten, (consulté le )
  26. Anne Dousse, « Ils se ressemblent comme des frères », Le Matin,‎ , p. 2 (lire en ligne)
  27. Agence télégraphique suisse, « Le Conseil fédéral nomme un jeune Monsieur Prix », Journal de Genève et Gazette de Lausanne,‎ , p. 10 (lire en ligne)

Liens externes

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