Véronique Sousset , née le 2 mai 1973 à Quimper , est une directrice des services pénitentiaires française . Elle est également l'auteure de deux ouvrages sur sa vie professionnelle.
Biographie
Titulaire d'un diplôme d'études approfondies en droit pénal et sciences criminelles obtenu à l'université de Bordeaux en 1996, Véronique Sousset entre à l'École nationale d'administration pénitentiaire après avoir été reçue première au concours d'entrée des directeurs des services pénitentiaires en 2000[ 1] . Elle y poursuit une formation de deux ans avant de rejoindre sa première affectation au centre pénitentiaire de Caen [ 2] . Elle officie un temps à Brest avant de rejoindre en 2006 la direction interrégionale des services pénitentiaires de Rennes [ 3] .
En 2008, après neuf années de service, elle se met en disponibilité pour exercer le métier d’avocate . À la suite de neuf mois de préparation, elle prête serment et s'engage dans le droit pénal. Elle exerce sa nouvelle activité à Morlaix puis au Mans mais ne parvient pas à s'associer à un cabinet pénaliste[ 4] . En juin 2012 , elle est l'une des avocats commis d'office d'Éric Sabatier. Le prévenu est condamné avec son ex-épouse à 30 ans de réclusion pour avoir torturé à mort leur fillette de 8 ans[ 5] . Véronique Sousset se confie sur cette expérience dans un premier ouvrage, Défense légitime , publié en février 2017 aux éditions du Rouergue [ 6] . L’affaire relatée est la même que celle dont s’est inspiré Alexandre Seurat pour son roman La Maladroite édité en 2015[ 7] .
En 2012, elle réintègre le ministère de la Justice et prend le poste de directrice-adjointe du quartiercentre de détention du centre pénitentiaire de Nantes [ 8] avant une nouvelle prise de fonctions comme cheffe d'établissement de la maison centrale de Saint-Maur , en région Centre-Val de Loire dès novembre 2016[ 3] , avant de partir, en avril 2018 , comme directrice de cabinet du directeur de l'Administration pénitentiaire [ 9] . En mars 2020 , elle est nommée cheffe d'établissement du centre pénitentiaire pour femmes de Rennes .
Le 31 décembre 2020 , elle est nommée au grade de chevalier de l'Ordre national du Mérite .
En 2023, elle quitte ses fonctions de cheffe d'établissement du centre pénitentiaire pour femmes de Rennes pour être nommée adjointe au directeur interrégional des services pénitentiaires de Strasbourg [ 10] . En 2024 , elle est nommée à la direction du Service des Métiers de la Direction de l'Administration pénitentiaire.
Publications
Notes et références
↑ « Véronique Sousset - Éditions du Rouergue - Biographie », sur lerouergue.com .
↑ « Véronique Sousset, avocate, fait un retour à la case prison », sur lepoint.fr , 10 août 2012 .
↑ a et b « Prise de fonctions à la Maison centrale », sur lanouvellerepublique.fr , 30 novembre 2016 .
↑ « Véronique Sousset : "Ils me regardaient comme un ovni" », sur tempsreel.nouvelobs.com , 10 août 2012 .
↑ « Trente ans au moins requis contre les parents de Marina », sur lemonde.fr , 25 juin 2012 .
↑ « Véronique Sousset, pour une juste peine », sur la-croix.com , 2 juin 2017 .
↑ « La Maladroite d'Alexandre Seurat », sur telerama.fr , 7 septembre 2015 .
↑ « Mercredi à la maison de l’avocat projection-débat du «Déménagement» », sur Ouest-france.fr , 2 octobre 2012 (consulté le 11 mars 2020 ) .
↑ « Les adieux de Véronique Sousset à la centrale de Saint-Maur », sur lanouvellerepublique.fr , 30 avril 2018 (consulté le 11 mars 2020 ) .
↑ « Arrêté du 14 avril 2023 portant nomination à un emploi de directeur fonctionnel des services pénitentiaires (direction de l'administration pénitentiaire) », sur Journal Officiel , 14 avril 2023 (consulté le 16 mai 2023 ) .
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes