Le plan asymétrique — et peu typique pour un camp romain — de Vindobona est encore visible aujourd'hui en suivant le cours des rues : Graben, Naglergasse, Tiefer Graben, Salzgries, Rabensteig, Rotenturmstrasse. Le nom de « Graben » (« fossé ») renvoie probablement au fossé qui entourait le camp militaire. Il est probable qu'une partie de l'enceinte romaine existait encore au Moyen Âge quand les rues se développèrent, et que cela a ainsi influencé le cours des rues. Le Berghof sera construit à l'extrémité du camp romain au XIIIe siècle.
De nombreuses villae rusticae dans les alentours assurent l'approvisionnement de Vindobona.
En 212, Vindobona est élevée au rang de municipium, ce qui renforce sa position face à Carnuntum, capitale de la province de Pannonie qui venait de recevoir le titre de colonia.
Les traces de l'ancien camp romain de Vindobona sont nombreuses. Le centre du Michaelerplatz a été l'objet de plusieurs fouilles archéologiques. Ici, on a retrouvé des restes de la banlieue du camp romain (canabae legionis) ainsi qu'un carrefour[2]. Le cœur de la place actuelle par l'architecte Hans Hollein montre des restes des murs d'époques différentes et est en même temps un monument pour les fouilles archéologiques.
Sous le bâtiment principal des pompiersam Hof, les fouilles ont mis au jour une partie de la canalisation romaine[3].
Au Hoher Markt, à la hauteur du « Puits du mariage » (Vermählungsbrunnen), se trouve l'entrée d'une petite exposition de fondations romaines des quartiers des officiers[4].
Sources
(de) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en allemand intitulé « Vindobona » (voir la liste des auteurs).
Bibliographie
(de) Michaela Kronberger, « Siedlungschronologische Forschungen zu den canabae legionis von Vindobona. Die Gräberfelder » in Monographien der Stadtarchäologie Wien vol. 1, Phoibos, Vienne, 2005.
(de) Christine Ranseder e.a., « Michaelerplatz. Die archäologischen Ausgrabungen. » in Wien Archäologisch 1, Vienne, 2006 (ISBN3-901232-72-9)