Elle porte le nom du peintre Georges Seurat (1859-1891).
Historique
La voie est ouverte, lotie et bâtie en 1926, sous le nom de « cité Seurat » et conçue comme une cité d'artistes, qui regroupe plusieurs ateliers ou hôtels particuliers pour différents artistes.
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
La villa Seurat, conçue comme une cité d'artistes, regroupe plusieurs ateliers ou hôtels particuliers construits de 1924 à 1926 pour différents artistes.
Aux nos 3 et 3 bis : les ateliers des peintres Marcel Gromaire et Édouard Goerg, construits en 1925 par André Lurçat.
Au no 4 : la maison de Jean Lurçat, construite en 1924 par son frère André Lurçat.
Au no 5 : la maison du peintre Pierre Bertrand par André Lurçat.
Au no 6 : la maison du sculpteur et céramiste Émile Just Bachelet par André Lurçat (plans initiaux de Lurçat modifiés par Bachelet).
Au no 7 : la façade sur rue, l'escalier et la rampe de l'immeuble sont inscrits au titre des monuments historiques depuis 2023[3].
Au no 7 bis : la maison-atelier de la sculptrice Chana Orloff (1888-1968), construite par l'architecte Auguste Perret en 1926. Chana Orloff l'occupe de 1926 à 1942[4]. Spoliée comme « bien juif », l'artiste la rachète en 1945 et y réside en alternance avec ses séjours en Israël. Aujourd'hui, inscrite monument historique, la maison se visite sur rendez-vous[5].
Au no 8 : la maison de mademoiselle Quillé par André Lurçat.
Aux nos 9 et 11 : les ateliers de Madame Bertrand et du sculpteur Arnold Huggler, construits par André Lurçat en 1926.
Au no 13 : l’atelier de l’artiste peintre Lise Le Cœur (1942-2020).
Au no 15 : maison construite par les architectes Maillard et Ducamp en 1963.