Le vice-président de la république d'Angola (en portugais : Vice-Presidente da República de Angola) est le deuxième plus haut dirigeant du pouvoir exécutif de l'Angola. Élu sur la liste du président de la République lors des élections générales, il est chargé de l'assister dans ses fonctions et de le remplacer en cas d'empêchement ou de vacance de la fonction de ce dernier.
Le vice-président de la République est élu en même temps que le président de la République en tant que deuxième tête de liste sur laquelle ce dernier a été élu lors des élections générales[1].
Dans les dispositions initiales de de l'article 131 de la Constitution de 2010, le vice-président est nommé par le président de la République parmi les personnalités de la liste dans laquelle ce dernier a été élu lors des élections générales. Cette disposition n'est pas déclaré conforme par le Tribunal constitutionnel, du fait de l'absence d'élection au scrutin direct du vice-président ainsi le tribunal a demandé la révision de l'article à l'Assemblée nationale[2].
Prestation de serment
Selon les dispositions de l'article 131-4 et 116 de la Constitution, le vice-président doit prêter avant sa prise de fonction, le serment suivant :
« Eu (nome completo), ao tomar posse no cargo de Vice-Presidente da República, juro por minha honra :
Desempenhar com toda a dedicação as funções de que sou investido ;
Cumprir e fazer cumprir a Constituição da República de Angola e as leis do País ;
Defender a independência, a soberania, a unidade da Nação e a integridade territorial do País ;
Defender a paz e a democracia e promover a estabili-dade, o bem-estar e o progresso social de todos os angolanos. »
« Je (nom du titulaire), investi de la charge de vice-président de la République, jure sur mon honneur :
De loyalement remplir les fonctions dont je suis investi ;
D'observer et de faire observer la Constitution de la république d'Angola et les lois du pays ;
De défendre l'indépendance, la souveraineté, l'unité de la Nation et l'intégrité territoriale du pays ;
De défendre la paix et la démocratie et de promouvoir la stabilité, le bien-être et le progrès social de tous les Angolais. »
↑(pt) Jorge Bacelar Gouveia, « O Constitucionalismo de Angola e a sua Constituição de 2010 », Revista de Estudos Constitucionais, Hermenêutica e Teoria do Direito, Unisinos, vol. 9, no 3, , p. 221-239 (DOI10.4013/rechtd.2017.93.03, lire en ligne).