Le nom signifie littéralement en latinvessie de poisson. Cette figure est aussi appelée mandorle (de l'italienmandorla, « amande »).
Détermination de l'aire
Vesica piscis avec ses deux triangles équilatéraux inclus.
La vesica piscis est la réunion de deux segments circulaires ayant chacun pour angle au centre radians.
Son aire vaut donc, pour des cercles de rayon
pour plus de décimales, voir la suite A093731 de l'OEIS.
Utilisation de la forme
Dans l'art chrétien, certaines auréoles ont la forme d'une vesica piscis verticale, et le sceau des organisations ecclésiastiques est parfois inséré dans une vesica piscis verticale plutôt que dans un cercle.
La vesica piscis a été le thème de plusieurs spéculations mystiques.
Les premières furent probablement celles des Pythagoriciens, qui la considéraient comme une figure sacrée. Pour eux, le rapport entre la largeur (longueur entre les extrémités du poisson sans la queue) et la hauteur était de 265:153 (approximation de à près). À noter que le nombre 153 apparaît dans l'Évangile selon Jean (21:11) comme étant le nombre de poissons que Jésus attrape lors de la pêche miraculeuse[1],[2],[3],[4],[5].
Des auteurs New Age ont interprété la vesica piscis comme étant un yoni, c'est-à-dire une représentation des organes génitaux féminins[6],[7],[8],[9],[10].
↑(en) John Michell, The Dimensions of Paradise: The Proportions and Symbolic Numbers of Ancient Cosmology, Adventures Unlimited Press, Kempton, Illinois, 2001.
↑(en) David Fideler, Jesus Christ, Sun of God: Ancient Cosmology and Early Christian Symbolism, Quest Books, Wheaton, Illinois, 1993.
↑(en) Barbara Walker, The Woman's Encyclopedia of Myths and Secrets, Harper, San Francisco, 1983.
↑(en) Kevin L. Gest, The Secrets of Solomon's Temple (ISBN0-85318-256-6)
↑(en) Kathy Jones, The Goddess in Glastonbury, 1990.
↑(en) Margaret Starbird, Magdalene's Lost Legacy, Symbolic Numbers & Sacred Union.
↑(en) Constance S. Rodriguez, PhD, LCSW - Sacred Portals, Pathways to the Self (ISBN978-1-4033-7592-6).